Pourquoi l’été indien en Russie est-il appelé «été des bonnes femmes»?

Getty Images
Le début de l’automne, lorsqu’il fait encore chaud dehors, a son propre nom dans de nombreux pays du monde. En France, cette période est appelée «été indien», aux Pays-Bas, l’«après l’été», en Allemagne, l’«été de la toile d’araignée volante». Cependant, pour tous les Slaves, il s’agit de l’«été des bonnes femmes». D’où vient donc cette expression?

Suivez Russia Beyond sur Telegram ! Pour recevoir nos articles directement sur votre appareil mobile, abonnez-vous gratuitement sur https://t.me/russiabeyond_fr

La version la plus populaire est liée au travail « féminin » : autrefois, au début de l’automne, les travaux des champs étaient terminés et seules les paysannes lavaient le lin et tissaient des étoffes. Ces travaux étaient plus faciles que le labeur agricole, un peu comme un répit entre les durs mois d’été et d’hiver.

En général, l’« été des bonnes femmes » correspond aux deux premières semaines de septembre, lorsqu’il n’y a pas encore de gelées et que le temps est relativement chaud. Cependant, selon les régions, il peut durer plus longtemps, jusqu’en octobre.

En Russie médiévale, le 14 septembre, Jour de Siméon (Saint Siméon le Stylite), était particulièrement important. En cette occasion, l’on se reposait du travail, l’on se promenait, et il était également possible de faire sa demande en mariage. D’ailleurs, l’« été des bonnes femmes » était alors parfois appelé « été de Marthe », d’après le nom de la mère de Siméon.

Dans cet autre article, découvrez ce que signifie en russe «chivorot-navyvorot».

Chers lecteurs,

Notre site web et nos comptes sur les réseaux sociaux sont menacés de restriction ou d'interdiction, en raison des circonstances actuelles. Par conséquent, afin de rester informés de nos derniers contenus, il vous est possible de :

Dans le cadre d'une utilisation des contenus de Russia Beyond, la mention des sources est obligatoire.

À ne pas manquer

Ce site utilise des cookies. Cliquez ici pour en savoir plus.

Accepter les cookies