Que devient l’Akademik Lomonossov, première centrale nucléaire flottante au monde?

Irina Motina/Global Look Press
Dans le port arctique de Mourmansk, dans le Nord-Ouest de la Russie, la mise en service physique des deux réacteurs atomiques de l’«Akademik Lomonossov», la première centrale nucléaire flottante au monde, a été couronnée de succès.

Les délais du lancement de la première centrale nucléaire flottante au monde, l’Akademik Lomonosov, approchent. Mise à l’eau au printemps dernier, elle devrait être remorquée en automne prochain au large d’une ville de la Tchoukotka (extrême Nord-Est russe). 

Entretemps, les tests de contrôle battent leur plein. Le 2 novembre 2018 a en effet eu lieu la mise en service physique de ses deux réacteurs, première étape des vérifications complexes de la centrale, nécessaires avant sa mise en marche à pleine puissance. Or, rapporte l’agence TASS, cela a été une réussite, les résultats des analyses ultérieures ne démontrant aucune émission de radiation en dehors des réacteurs.

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« La vérification de contrôle de la présence dans l’air de radionucléides a montré l’absence d’augmentation de leur concentration », a ainsi assuré Sergueï Javoronkine, secrétaire du conseil public en charge des questions de sécurité nucléaire de la région de Mourmansk, cité par l'agence.

À noter que ces travaux sont menés sur le site de la société Atomflot, filiale de la corporation d'État de l'énergie atomique Rosatom, avec le concours de spécialistes des chantiers navals de la Baltique (Saint-Pétersbourg).

Pour rappel, cette centrale flottante est destinée à remplacer la centrale nucléaire de Bilibino, en Tchoukotka, la plus septentrionale au monde, dont la première unité devrait voir son activité cesser dès 2019, pour un arrêt total en 2021.

Doté de deux réacteurs nucléaires KLT-40S d’une puissance de 35 mégawatts chacun, l’Akademik Lomonossov a été conçu pour résister aux tsunamis et autres catastrophes naturelles.

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Exporter à l’étranger ses centrales nucléaires flottantes, est par ailleurs l’un des projets de Rosatom et comme on l’apprend dans la presse, plusieurs pays, notamment le Brésil, l’Indonésie et le Chili ont manifesté un intérêt pour leur acquisition.

En outre, comme informe le site dédié à l’énergie Peretok, se référant à RIA Novosti, la Russie et le Soudan ont récemment établi un plan d'action technico-économique préalable visant à la concrétisation d'un projet de centrale nucléaire flottante dans cette nation de l'Est africain.

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