Ce jeudi, Vladimir Poutine a eu le privilège d’être l’un des premiers à tester l’une des plus récentes inventions de Yandex, l’assistant vocal Alissa.
Contrairement aux autres programmes de ce type, Alissa offre seulement la possibilité de discuter avec elle. Son système ne fonctionne en effet pas sur le principe de reconnaissance de mots clefs, mais analyse, avant de fournir une réponse, d’importantes quantités d’informations.
Pour le moment, les sujets de conversation (à haute voix ou par le biais d’un tchat) sont donc limités, mais permettent tout de même de connaître la météo ou les meilleurs itinéraires en ville. Les développeurs russes ont également attribué à Alissa la capacité de plaisanter, à la manière de Siri.
« On ne te maltraite pas ici ? », lui a donc demandé le dirigeant.
« Ok, j’en tiendrai compte », a alors rétorqué Alissa.
« Comment te sens-tu ? », s’est ensuite enquis l’un des membres du personnel, souhaitant que le président obtienne une réponse à sa question précédente.
L’IA lui a finalement répondu qu’elle regardait des photographies de chats sur Yandex. « Il n’y a rien de mieux que les chats, j’espère que vous allez bien aussi », a déclaré le programme.
Le nouveau produit de Yandex а semble-t-il su convaincre Poutine, néanmoins celui-ci n’a pas hésité à noter qu’après lui avoir demandé « si on la maltraitait ou non, elle s’était abstenue de répondre ».
Les employés du géant russe de l’innovation ont alors expliqué à leur invité d’honneur, qu’Alissa peut parfois s’adresser à son interlocuteur de manière informelle, par exemple en disant « Ça va, ok ». Il s’avère en réalité qu’elle mémorise les réponses des autres personnes pour ensuite les répéter.
Il a par ailleurs été rapporté, qu’après avoir téléchargé en Alissa des œuvres de la littérature russe, elle s’était mise « à répondre de façon très dépressive », tandis qu’en la connectant à Twitter, elle avait adopté un style de discours digne d’une adolescente.
Depuis un an Alissa continue donc d’apprendre et de se perfectionner continuellement, ont assuré ses concepteurs à Poutine.
Ce dernier s’est en outre intéressé aux systèmes de navigation auxquels se réfère Alissa lorsqu’elle doit traiter des requêtes de géolocalisation. Il lui a alors été certifié, qu’elle utilisait tous ceux à sa disposition, notamment le GPS et son équivalent russe, le GLONASS.