Qui survivra dans un Moscou post-apocalyptique?

Vladimir Manyukhin / artstation.com/mvn78
Le 12 août 2017, les rues de Moscou sont contaminées par des radiations. Bien entendu, il ne s’agit que du festival post-apocalyptique Aftertown, dont RBTH vous présente les grandes lignes.

Crédit : Ilya OgarevCrédit : Ilya Ogarev

Fury Road est un festival post-apocalyptique lancé à Moscou par les membres d’After Us, un club de passionnés de science-fiction qui organise des festivals depuis 2013, et cette édition a attiré un grand nombre de fans du genre.

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Sergueï s’intéresse depuis longtemps aux mondes post-apocalyptiques. Son costume, comme il l’a expliqué à RBTH, est en partie inspiré du jeu vidéo Fallout. Dans son monde, les derniers survivants de la guerre nucléaire ne peuvent respirer qu’avec des masques composés de plantes qui leur fournissent de l’oxygène. Il a mis plusieurs mois à confectionner son costume, travaillant essentiellement le soir après le travail. L’année dernière Sergueï a aussi participé à ce festival, mais y était allé les mains vides.

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C’est la troisième fois que le festival se tient en Russie. 

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Les organisateurs sont convaincus que les Russes ont une relation spéciale avec les mondes post-apocalyptiques, et cela n’est pas uniquement dû au succès de Mad Max ou de Fallout.

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La science-fiction soviétique, en particulier les romans des frères Strougatski, mais aussi les travaux d’Alexeï Tolstoï et d’Alexandre Beliaïev, ont servi de terreau aux concepteurs de jeux vidéo occidentaux et autres réalisateurs de films. Le phénoménal Metro 2033 de Dimitri Gloukhovski est le symbole contemporain de cette tradition russe.

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Durant le festival, différents mondes s’entrechoquent. On y croise des zombies, des renégats, des scientifiques fous et des personnes qui voyagent dans le temps. Ce costume est celui d’un personnage considéré comme « knothead » dans la dernière saison de la série Doctor Who.

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Les Khajiits de la série The Elder Scrolls ont retenu toute l’attention des festivaliers. Anatoli, l’homme qui se cache derrière la peluche, nous explique que son personnage a découvert un manuscrit très puissant et voyage depuis lors à travers les mondes avec son AK-47 électropneumatique. 

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Si les costumes jouent un rôle important, c’est bien la dimension d’immersion qui caractérise ce festival. Tous les participants que RBTH a rencontrés ont reconnu que ce festival est le tout premier et jusqu’ici le seul à avoir recours à des méthodes immersives.

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Le « territoire » du festival a été divisé en zones spéciales et ses « habitants » forment des « castes » à l’image de l’univers de Fallout. Chaque visiteur avait la possibilité de rejoindre une « race » en remplissant une mission et en collectant un nombre défini de cartouches qui étaient ensuite utilisées en tant que devise.

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Pour Chro (à droite), « le festival a été fantastique ». Grande amatrice de jeux de rôle, son costume ne paye pas de mine et pour cause, elle se décrit comme quelqu’un ayant fui une forêt mutante. « Tout le monde peut se fabriquer un costume et rentrer dans le jeu », a-t-elle expliqué. « Le festival est comparable à un « moment d’euphorie, un peu comme un Nouvel An en plein mois d’août », a-t-elle conclu.

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