Yokhor, cette ronde traditionnelle bouriate

Pavel Kouzmitchev
Imaginez la scène : des centaines de personnes forment une ronde autour d’un feu. Main dans la main, elles se mettent à tourner, tantôt d’un pas rapide, réalisant des sauts, tantôt au ralenti. «Yokhor, yokhor», chantent-ils.
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Cette ronde traditionnelle bouriate revêt une signification rituelle. Elle est liée au mouvement apparent du Soleil.

Jadis, ces rondes faisaient partie des rites chamaniques. Il existe une autre version qui suggère que yokhor serait lié à la chasse - les Bouriates enfermaient l’animal sauvage dans le cercle.

Yokhor se déroule en trois temps : un mouvement lent avec des chants en guise d’accompagnement, puis la ronde se resserre davantage, le rythme s’accélère et les personnes engagées dans la danse se mettent à sauter et même courir.

Les mouvements des danseurs varient selon les régions, et à ce jour on distingue huit principaux types de cette danse.

Les Bouriates sont convaincus que plus les participants à la ronde sont nombreux, plus la nouvelle année sera prospère.

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