Une écrasante majorité de citoyens russes se disent prêts à travailler même s’ils n’en avaient pas la nécessité financière, indique le Centre panrusse d’étude de l’opinion publique (VTsIOM) après avoir analysé les résultats d’un récent sondage.
En effet, seulement 21% des répondants ont affirmé qu’en de telles circonstances ils feraient le choix de démissionner et de ne plus travailler. 56% poursuivraient en réalité leur activité professionnelle actuelle, tandis que 22% se contenteraient de changer de profession.
Cette étude a par ailleurs permis de souligner que 85% des Russes assurent aimer leur emploi, un taux se portant à 80% dans les localités de moins de 100 000 habitants, à 86% à Moscou et Saint-Pétersbourg, et à 93% dans les autres villes de plus d’un million d’âmes.
Cette enquête téléphonique, réalisée le 7 mai et dont la marge d’erreur ne dépasse pas les 2,5%, a vu la participation de 1 600 individus de plus de 18 ans.
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