«On a mangé du sarrasin dans sa voiture»: lorsque les femmes russes parlent de radinerie masculine

Getty Images
Un humoristique appel au témoignage a récemment été relayé sur le segment russophone d’Internet, encourageant les femmes à évoquer leurs mésaventures face à des hommes souffrant d’avarice sévère. Or, certaines ont semble-t-il vécu des situations parfaitement cocasses.

L’avarice est l’un des sept péchés capitaux, mais il semble que certains hommes ne s’en soucient pas un seul instant. Aussi, sur Twitter, une internaute inscrite sous le pseudo @vos_yeux a proposé à celles qui le souhaitaient de raconter leurs anecdotes sur l’égoïsme vulgaire des radins russes, et cela a provoqué un véritable raz-de-marée d’histoires amusantes, ou non.

« Les filles, s'il vous plaît, partager vos pires anecdotes d’hommes qui vous font payer même pour le café ! », incite-t-elle en effet.

Or, au vu du nombre de réactions, on pourrait croire que beaucoup de ces dames avaient gravé ces histoires dans leur mémoire, en attendant de pouvoir les raconter.

« Une fois, j'étais à un rendez-vous avec un gars, nous nous sommes assis dans sa caisse, il a pris un récipient contenant du sarrasin et des kotlety [boulettes de viande, ndlr], et il m’a donné une banane en me disant : +Mangeons un bout ici, pour ne pas gaspiller d’argent dans un café. Sinon, je n’aurai pas assez pour le billet de cinéma+ », témoigne par exemple l’utilisatrice @vezdedobrota.

Eh bien au moins, ce garçon semblait aimer le cinéma. Mais il y a pire, alors préparez-vous.

« J'avais une connaissance qui a longtemps tenté de me séduire : il m’achetait régulièrement des gourmandises, m’invitait à des concerts, et des trucs dans le genre. Suite à mon refus, il m’a présenté l’addition pour tout ce qu’il avait dépensé pour moi en un an, même les chewing-gums et le café (il avait fait la liste) », s’exclame celle répondant au pseudo @vasha_gadost.

« Une fois, j’ai aussi payé le cinéma pour deux. Il m'a dit qu'il n’avait pas d'argent. Quand je lui ai donné son billet, il a souri, est allé au bar et s’est acheté une bière », se souvient de son côté @dbredis.

« Un gars m'a invitée à dîner, puis il s’est avéré que ce n’était pas dans un restaurant mais chez lui. Ensuite il m'a demandé d'acheter la nourriture en chemin... et de cuisiner le repas », se remémore @navyrost.

Certains de ces gars-là étaient vraiment inventifs.

« Une connaissance, lorsqu'elle faisait la tournée des bars avec son copain et leurs amis, et quand l’addition arrivait, elle lui passait discrètement sa carte de crédit pour que tout le monde croit que c’est lui qui payait », explique @ingosa9116.

Peut-être même trop inventifs...

« Un de mes ex m’offrait des fleurs provenant d’un monument ! », se désole @go_fen.

Le revers de la médaille

La gent masculine a cependant elle aussi souhaité participer au débat et se défendre, en pointant du doigt les exigences parfois trop élevées des femmes.

« On s’amuse bien ici, du coup je vais parler de mon ex. En gros, elle a décidé d’aller avec ses amies dans un karaoké. Un peu plus tard elle m’appelle et me dit de venir la chercher, j’arrive et on me dit impunément de payer pour elles (elles étaient 5). J’étais choqué », rétorque ainsi @NNurbo.

« Vous vous demandez pourquoi il y a surtout des hommes dans le classement Forbes ? Parce qu'ils sont avides! Ils commencent par ne pas payer pour le café et finissent en faisant de bonnes affaires et des investissements intelligents ! », plaisante de son côté @rmstdio.

« Ta tête quand tu as payé pour son café », ironise également @zero_o_hero.

Un utilisateur a finalement plutôt bien résumé toute l’histoire.

« En fait, je ne comprends pas, comment deux personnes peuvent ne pas réussir à se mettre d’accord sur qui paye pour le café, mais comptent faire encore l’amour ensemble après cela », se questionne en effet @Humsterr.

Cette thématique est d’ailleurs intimement liée au féminisme ! Découvrez ici deux avis opposés, l’un affirmant que ce mouvement est inutile en Russie, et l’autre avançant qu’il est nécessaire.

Dans le cadre d'une utilisation des contenus de Russia Beyond, la mention des sources est obligatoire.

À ne pas manquer

Ce site utilise des cookies. Cliquez ici pour en savoir plus.

Accepter les cookies