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Or, il a été pour le moins surpris par le résultat. Outre son statut d’artiste de renom, Rivera était un communiste convaincu, ce qui s’est traduit dans son œuvre.
Le thème qui lui avait été commandé était celui de l’homme à la croisée des chemins. L’artiste l’a donc interprété comme le choix entre le communisme et le capitalisme. Ce dernier a été représenté sous un jour on ne peut plus terrible : dans le coin supérieur gauche de sa fresque, des militaires en masques à gaz et l’aviation militaire ; au centre – des forces de l’ordre dispersant des manifestants et des scènes de la vie « nocturne ».
Quant au communisme, une sympathie non cachée se lit dans la manière dont l’artiste l’a représenté : des manifestations à l’occasion du 1er Mai, des ouvriers entourant Lénine...
La présence du leader du prolétariat mondial sur la fresque a débouché sur un scandale. Rockefeller a exigé qu’il en soit retiré, mais Rivera a refusé. Il a donc été écarté du projet. Ensuite, il a recréé l’œuvre dans le Palais des beaux-arts du Mexique, en y ajoutant un détail : l’effigie de John Rockefeller, père de Nelson, présenté sous un très mauvais jour.