Il y a tout juste un an, le 19 octobre 2016, était inauguré le Centre spirituel et culturel orthodoxe russe au 1 Quai Branly, à Paris.
En plus de la cathédrale de la Sainte-Trinité, le complexe compte deux salles d’exposition et un pôle éducatif. Ainsi, plus qu’un lieu de culte, ce projet s’adresse à tous ceux exprimant un intérêt par la Russie, par le biais d’événements des plus divers, tels que des conférences, ou encore des cours de russe.
Au lendemain de son ouverture, il a également été le théâtre de l’annuel Congrès international de la presse russe, rassemblant les acteurs de différents journaux, magazines, chaînes de télévisions, et autres programmes radio en langue russe.
Sa construction, motivée par un manque de structures d’accueil pour les croyants orthodoxes résidant dans la capitale française, avait pour délicate mission de s’inscrire dans le paysage urbain de la ville. C’est pourquoi, hormis ses 5 bulbes recouverts de 90 000 feuilles d’or, son apparence se distingue fortement de celle des églises traditionnelles russes et, par sa sobriété, s’accorde parfaitement avec le style architectural environnant.
Depuis, il semble avoir été adopté par la population locale, et s’impose aujourd’hui comme un lieu d’intérêt singulier et ouvert à tous. Puisse-t-il devenir une passerelle supplémentaire reliant les deux nations.