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Les participants saisissent dans une main un os de bétail à cornes – par exemple un mouton – et doivent le briser par le dessous du poing de la seconde.
Cette tâche, il faut le préciser, n’est point facile, l’os spinal étant assez solide et en plus glissant.
Être un briseur d’os professionnel est très honorable ! Les Bouriates mesuraient autrefois leurs forces de cette manière.
Cependant, cette tradition est plus qu’une démonstration hors norme des compétences physiques, elle revêt aussi un sens rituel : selon la croyance locale, l’âme de l’animal se libère au moment du brisement de ses os.
Honorant les traditions, les sportifs contemporains prennent part à ces compétitions uniquement en costume national : long surtout, couvre-chef et bottes. Les gants sont interdits.
Ces compétitions peuvent se tenir indépendamment ou faire partie d’autres manifestations sportives traditionnelles, tel que Sourkharbaan en Bouriatie, ou les Jeux Erdine, dans la région voisine d’Irkoutsk. Toute personne désireuse peut devenir briseur d’os – ni l’âge, ni le sexe ne sont pris en compte.
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