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En 1915, il voulait partir servir dans la flotte en tant que médecin militaire, mais sa candidature a été rejetée : il a été jugé inapte en raison de sa maladie rénale chronique. Il s’est donc trouvé une place à l’hôpital de la Croix-Rouge de son Kiev natal.
Néanmoins, il a eu l’occasion de rejoindre le front : au printemps 1916, une fois diplômé, il est parti en tant que volontaire de la Croix-Rouge travailler dans les hôpitaux militaires de Kamenets-Podolski et de Tchernovtsy (front du Sud-Ouest).
À l’été de la même année, l’Armée impériale russe ayant entamé une offensive d’envergure, qui entrera dans l’histoire sous le nom de Broussilov, le jeune médecin avait suffisamment de travail.
« Souvent, il était de garde la nuit et le matin, il rentrait épuisé aussi bien physiquement que moralement : il dormait pendant quelques heures, puis retournait à l’hôpital. Et comme ça pratiquement tous les jours », s’en souvenait l’épouse de l’écrivain.
En septembre 1916, il a été rappelé à l’arrière : les hôpitaux ruraux étaient en manque atroce de spécialistes. Il a donc été envoyé dans le gouvernorat de Smolensk et n’a plus jamais rejoint le front.
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