Comment un chirurgien soviétique est devenu saint orthodoxe

Église Saint-Luc d'Ekaterinbourg; Archives de l'Église orthodoxe russe
Un paradoxe direz-vous? Et pourtant c’est vrai. Il s’agit de Valentin Voïno-Iassenetski, devenu saint Luc.

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Ce chirurgien a opéré des soldats blessés lors des guerres russo-japonaise et civile. Avant même la découverte des antibiotiques, il a appris à arrêter le processus de purulence, qui emportait beaucoup de vies.

En 1946, il est devenu le seul prêtre décoré du Prix Staline pour ses Essais sur la chirurgie de la purulence.

C’est après la Révolution, bouleversé par la mort de son épouse en 1919, qu’il était devenu moine et prêtre. Il se rendait courageusement à l’hôpital en soutane, le cou orné d’une croix, et signait lui-même le patient avant l’intervention.

Illustrations de l'auteur pour Essais sur la chirurgie de la purulence

Ce professeur et chirurgien célèbre a dirigé le diocèse de Tachkent (actuel Ouzbékistan) pendant les années 1920 et c’est alors qu’il a affronté des problèmes avec le pouvoir soviétique : interrogatoires, arrestations, déportations...

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il a demandé à être envoyé au front, mais s’est vu opposer un refus. Pourtant, pour les collectes de fonds pour les besoins du front, il a été décoré d’une médaille.

Monument au médecin et archevêque Saint-Luc érigé sur le territoire de l'Université médicale d'État de Krasnoïarsk

Après avoir voyagé dans toute la Russie, il est décédé dans sa Crimée natale. Au moment de son décès, il occupait le poste d’archevêque de Crimée et de Simferopol et de consultant en chef d’un hôpital militaire.

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