Disparition de Valentin Yudashkin: que retiendra-t-on du célèbre couturier russe?

Anton Denissov/Sputnik
Couturier russe de renom, il est décédé à l’âge de 59 ans.

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Il était l’un des plus grands créateurs russes. En 35 ans dans le monde de la mode, Valentin Yudashkin a conçu de nombreux projets retentissants : des costumes pour l’équipe olympique russe à sa propre maison de couture, « Valentin Yudashkin », qui possède des boutiques à Hong Kong, en France et aux États-Unis. Et ce n’est pas tout.

Il a baptisé son atelier de Moscou, ou plutôt son théâtre de la mode, « Vali – Moda », et l’a ouvert à la fin des années 1980. À l’époque, il était considéré comme prétentieux d’appeler une entreprise par son propre nom. Mais il a osé. Les collections de Yudashkin étaient marquées par une approche artistique. Les modèles se distinguaient par l’abondance d’ornements et l’éruption des couleurs, l’audace des formes et la féminité. Sous le régime soviétique, tout cela ressemblait à un conte de fées et était perçu comme un véritable spectacle. « Nous venions par ordre d’expédition, par exemple, sur les chantiers. À 9 heures du matin, nous montrions aux ouvrières les costumes et les robes, alors qu’elles étaient vêtues de vestes matelassées, d’écharpes et de bonnets. Et elles applaudissaient à tout rompre. Leur attitude était la suivante : "Je ne pourrai jamais mettre ça, je ne pourrai jamais l’acheter, mais au moins je le regarderai" », a témoigné le maestro.

Collection Fabergé

La première collection sérieuse de Yudashkin a été présentée en 1991 à Paris pendant la Semaine de la haute couture et s’appelait Fabergé. Chacune de ses robes pouvait être qualifiée d’œuvre d’art et elles sont aujourd’hui conservées dans des musées du monde entier, dont le Louvre et le Musée de la mode de Californie.

Dès 1996, Yudashkin est devenu membre correspondant de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne, au même titre que Valentino Garavani et Gianni Versace.

Il produisait non seulement des vêtements de haute couture et de prêt-à-porter, mais aussi des accessoires de créateurs, de la lingerie, des chaussures, des bijoux, des montres, de la porcelaine et des décorations d’intérieur.

« La femme d’aujourd’hui est pragmatique, conceptuelle et sait ce qu’elle veut. Mon héroïne est jeune, sexy, sportive, active... et travaille ! », c’est ainsi que Yudashkin voyait les fashionistas modernes.

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