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Lors de l’interrogatoire, il s’est présenté comme « grand patriote russe », membre (il s’avérera unique) d’un « parti fasciste vert ». Interrogé sur les motifs l’ayant poussé à commettre ce crime, il a mentionné sa volonté de se venger contre la France pour l’absence de toute lutte contre le bolchévisme.
Aucun lien entre Gorgoulov et des organisations ou mouvements politiques n’a été établi. Les émigrés russes en France n’ont pas tardé à lui tourner le dos et même les fascistes italiens ont également pris leurs distances avec lui.
Des projets absolument irréalistes de guerre contre la Russie soviétique ainsi que des plans d’attentats visant des personnalités politiques, dont un certain Vladimir Lénine pourtant décédé huit ans auparavant, ayant été découverts dans ses papiers, sa santé psychique a été mise en cause.
Cependant, le tribunal a refusé de le reconnaître malade mental et l’a condamné à mort. Il a été guillotiné le 14 septembre 1932 à la prison de La Santé à Paris.
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