Wildberries, géant russe de la vente en ligne, vient affronter Amazon sur le marché français

Tatiana Bakaltchouk, fondatrice de Wildberries

Tatiana Bakaltchouk, fondatrice de Wildberries

Igor Rybakov/YouTube
En plein essor, la compagnie russe entend bien faire valoir ses atouts auprès des consommateurs, afin de se démarquer de son redoutable rival américain.

Russia Beyond désormais sur Telegram ! Pour recevoir nos articles directement sur votre appareil mobile, abonnez-vous gratuitement sur https://t.me/russiabeyond_fr

La plus importante plateforme de vente en ligne de Russie, Wildberries, a tout juste inauguré son site et son application pour la France, ainsi que pour l’Italie et l’Espagne, des marchés où il lui faudra faire face à la concurrence du géant américain Amazon, informe le magazine Forbes.

C’est l’an dernier que Wildberries a décidé d’étendre son emprise sur des pays situés en dehors de l’ex-URSS, aire où son assise est d’ores et déjà confortable. L’entreprise est ainsi tout d’abord apparue en Pologne, Slovaquie et Israël, avant d’effectuer une première percée en Europe de l’Ouest : en Allemagne.

Forte de 40 millions d’utilisateurs en 2020 (contre 18 millions en 2019) et d’un total de 575,3 millions d’articles vendus (soit près de trois fois plus que l’année précédente), pour un chiffre d’affaires de 437 milliards de roubles (4,86 milliards d’euros), la firme assure posséder plus d’un atout pour lutter contre ses rivaux. Il s’agit notamment d’une étroite collaboration avec les petits fabricants, qui a permis à la plateforme de rassembler en son sein plus de 90 000 sociétés y vendant leur production, pour une gamme totale de plus de 5 millions d’articles différents.

Tatiana Bakaltchouk, ancienne professeur d'anglais, fondatrice de Wildberries et désormais femme la plus riche de Russie (12e au classement général national, 181e au niveau mondial) est aujourd’hui à la tête d’une fortune estimée à 13 milliards de dollars.

Possédant 99% des parts de la compagnie, celle qui a connu une véritable success story, après avoir eu, en 2004, lors de son congé maternité, l’idée d’un tel projet, se montre humble, mais optimiste quant à sa lutte contre Amazon. Lors d’une interview pour Forbes, elle a en effet déclaré avoir été, il y a deux ans, impressionnée par le fait que L’Oréal, l’un des principaux vendeurs sur Wildberries, réalisait 400 fois plus de ventes sur Amazon, que sur la plateforme russe : « Je savais, que nous travaillions à une autre échelle, mais après avoir vu ces chiffres, j’ai compris, que nous n’étions juste personne ». Selon elle, depuis, cet écart s’est toutefois réduit à 70 fois.

Dans cet autre article, nous vous proposions une opinion sur l’avance que la Russie affiche en matière de commerce en ligne.

Dans le cadre d'une utilisation des contenus de Russia Beyond, la mention des sources est obligatoire.

À ne pas manquer

Ce site utilise des cookies. Cliquez ici pour en savoir plus.

Accepter les cookies