Si les héros de la littérature russe recevaient des SMS de leur banque…

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Les temps forts des œuvres littéraires russes peuvent facilement être résumés via les SMS d’une banque en ligne. Leurs personnages - souvent endettés et cherchant à fuir les créanciers, auraient bien du mal même dans le monde actuel…

Le personnage principal du roman Âmes mortes Pavel Tchitchikov (à gauche). Crédit : Getty ImagesLe personnage principal du roman Âmes mortes Pavel Tchitchikov (à gauche). Crédit : Getty Images

Créanciers croulant sous les dettes, escrocs, victimes malheureuses de mensonges et de propositions douteuses – la littérature classique russe regorge de héros accablés par les obligations financières.

S’ils vivaient aujourd’hui, ces personnages pourraient facilement devenir la cible quotidienne des banques et des recouvreurs de dette. Si l’on fait abstraction de la profonde signification philosophique des œuvres, on peut voir dans de nombreux sujets une vie banale ployant sous le fardeau d'un prêt ou de loyers impayés pour un appartement.

Nous avons tenté d’imaginer les notifications de banques qui rempliraient leur téléphone. Il s’est avéré que les SMS d’une banque sont l’incarnation parfaite des souffrances et des victoires des personnages célèbres. Attention ! Si vous n’avez pas lu le livre, préparez-vous à en découvrir le dénouement.

Âmes mortes de Nicolas Gogol : le harcèlement d’une banque sans licence

Ce poème est un chef-d'œuvre consacré à la ruse humaine et aux péchés mortels. Le conseiller de Collège Pavel Ivanovitch Tchitchikov parcourt le pays pour acheter à bon marché les « âmes mortes » de serfs (ils sont déjà morts, mais toujours classés comme vivants dans les documents officiels). Au cours de ses aventures, il doit changer plusieurs fois de banque. L’ensemble du processus d’achat-vente se déroulait dans la douleur et provoquait une irritation mutuelle.

L'essence de l'un des épisodes (chapitre IV) est la suivante:

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Crime et châtiment de Fédor Dostoïevski : Loyers impayés et microcrédits

Par une chaude journée de juillet, le pauvre ex-étudiant Rodion Raskolnikov a décidé de commettre l'un des crimes les plus célèbres de la littérature mondiale : il brise à la hache le crâne d’une vieille usurière et de sa sœur Elizabeth, avant de les dépouiller. Mais avant de commettre un tel forfait, il a plongé dans les affres des démêlés financiers et s’est retrouvé au fond du trou en raison de ses dettes.

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Doubrovski d’Alexandre Pouchkine: confiscation du patrimoine

Le père de Vladimir Doubrovski, un propriétaire pauvre, a été victime d’un voisin rancunier, fier et riche, qui ne pouvait lui pardonner son refus d’accepter la muflerie. L'essence du conflit, qui poussera le héros du roman à entrer dans le nid familial, est terriblement simple. Si l'action se déroulait dans le contexte des réalités actuelles, les SMS de ces batailles ressembleraient à quelque chose comme ceci :

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