Une légendaire comédie soviétique sur l’époque du dégel projetée à Paris

Gueorgui Danielia/Mosfilm, 1963

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Le 7 septembre, le Centre spirituel et culturel orthodoxe russe de Paris vous invite à la projection du film soviétique culte Je m’balade dans Moscou, familier à tout habitant de la Russie moderne. Réalisé en 1963 par Gueorgui Danielia, il raconte les événements que vivent des jeunes au cours d’une journée dans la capitale du pays. Le film n’a pas immédiatement reçu l’amour des téléspectateurs soviétiques en raison de son scénario atypique, pratiquement dépourvu de tout conflit.

La comédie nous emmène dans les dernières années du dégel de Khrouchtchev, l’une des périodes les plus romantiques de l’histoire de l’URSS, lorsque de nombreux nouveaux espoirs sont apparus dans le cœur des habitants du pays grâce à la démocratisation de la société. Sous nos yeux, apparaît Moscou majestueuse et lumineuse, dans laquelle règne une atmosphère détendue, de sorte que même un jour de pluie n’est qu’un prétexte pour profiter d’un moment rempli de joie, de paix et de bonheur.

Les personnages du film sont tout à fait adaptés à leur époque. L’un d’eux, du nom de Volodia, est installateur de profession, il est engagé dans la mise en valeur de la Sibérie, construisant de nouvelles villes sur des terres jusqu’alors inexploitées. Volodia est passionné de littérature et rêve de devenir écrivain. Le jeune homme n’est que de passage dans la capitale, mais dans ce court laps de temps, il envisage de rendre visite à l’une des autorités littéraires moscovites pour obtenir son avis sur ses œuvres. Par une étonnante coïncidence, il rencontre ses pairs à Moscou – Kolka, constructeur du métro, Aliona, vendeuse de vinyles au GOuM (célèbre galerie marchande sur la place Rouge) et Sacha, voisin de Kolka, qui a reçu une convocation du bureau d’enrôlement militaire à la veille de son mariage. Malgré le fait que les jeunes se connaissent peu, ils sont immédiatement liés par une forte amitié. De plus, Volodia et Kolka entrent dans une rivalité touchante pour attirer l’attention d’Aliona...

Un fait intéressant : dans ce film, le futur maître du cinéma russe, Nikita Mikhalkov (Kolka), est apparu pour la première fois à l’écran. Je m’balade dans Moscou a été présenté au 17e Festival de Cannes en 1964, où son réalisateur a reçu un Prix de la mise en scène : « Pour l’individualité et les promesses exprimées dans ses œuvres ».

Dans cet autre article, découvrez les personnages les plus effrayants des films soviétiques et russes.

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