Sept films à ne pas rater lors de la Semaine du nouveau cinéma russe à Paris

Scène du film Tango Balte.

Scène du film Tango Balte.

Kinopoisk.ru
Devenue une bonne tradition marquant la fin de l’automne, la Semaine du nouveau cinéma russe Regards de Russie est de retour pour sa 15ème édition dans la « Ville Lumière » afin de présenter aux spectateurs assidus les 16 nouveautés les plus remarquées de l’industrie cinématographique russe allant du film d'auteur au blockbuster. Voici une sélection de films au programme à ne pas manquer.

Le Bolchoï de Valéry Todorovski (2017)

La jeune et talentueuse danseuse Youlia Olchanskaïa, originaire d’une petite cité minière, tire le « bon numéro » : elle est remarquée par un ancien danseur qui lui prédit un avenir de grande ballerine. Mais la voie qui mène sur la légendaire scène du Bolchoï passe par le conservatoire, où la jeune provinciale insoumise est prise en charge par une professeure encore plus fantasque. Pour devenir danseuse étoile, il lui faudra faire des sacrifices inouïs, et Youlia qui fera sa propre expérience du grand ballet, comprendra que tout n’est pas que tutus blancs, loges dorées et rubans de soie. L’histoire de cette ascension a été filmée sur la scène historique de ce légendaire théâtre. Le chorégraphe français, étoile du ballet de l’Opéra de Paris, Nicolas Le Riche y interprète le rôle d’une célébrité de passage.

Le Filet d’Alexandra Strelianaïa (2017)

Un jeune homme arrive dans un village, au bord de la Mer Blanche. Il cherche une jeune fille qui s’est enfuie de la ville sans lui faire ses adieux. Un vieux riverain lui montre le chemin. Mais ni le jeune homme, ni le vieillard ne s’attendent à faire face aux épreuves qu’ils vont rencontrer. Ce film a été tourné, en automne, dans une contrée impraticable de la région Mourmansk.

Tango Balte de Pavel Tchoukhraï (2017)

Il a échappé à la mort par miracle pour regagner la maison où il est né. La maison, où vit maintenant l’amour de sa vie. Mais son espoir de bonheur fait place à une terrible révélation : sa bien-aimée est la fille de son ennemi. Tourné d’après le récit d’Efraim Sevela Vends ta mère, ce film est l’histoire d’amour et la relation dramatique de deux personnes si différentes, séparées par des préjugés nationaux, des traditions culturelles, des illusions politiques.

Mathilde d’Alexeï Outchitel (2017)

Le film qui a provoqué une importante polémique en Russie est basé sur la romantique et longue histoire d’amour entre le tsarévitch Nicolas, héritier du trône de Russie, et la jeune ballerine Mathilde Kschessinska. Pour la scène du couronnement de Nicolas II des décors de la cathédrale de l’Assomption ont été construits au Kremlin, une copie exacte des attributs de couronnement a été réalisée par des joailliers et plus de 5000 costumes historiques ont été confectionnés.

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Paradis d’Andreï Kontchalovski (2016)

Trois destins se croisent dans cette histoire, celui d’Olga, aristocrate émigrée, membre de la Résistance, celui du Français Jules, collaborationniste, et celui de l’Allemand Helmut, officier SS de haut rang.

Olga est arrêtée pour avoir caché des enfants juifs lors d’une rafle organisée par les nazis. C’est Jules qui instruit son affaire. Il s’éprend d’elle et il est prêt à adoucir le sort de la prisonnière. Mais l’espoir illusoire de retrouver la liberté fait place à la cruelle réalité : Olga est déportée dans un camp de concentration. Là, elle rencontre Helmut, qui, autrefois, était amoureux d’elle. Une relation étrange s’établit entre eux. La défaite des nazis étant proche, Helmut décide de sauver Olga et de s’enfuir avec elle en Amérique du Sud. Olga est d’accord, mais, au dernier moment, se rend compte que sa vision du paradis a bien changé.

En 2016, ce film a décroché un Lion d’argent lors de la 73ème Mostra de Venise.

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Rock d’Ivan Chakhnazarov (2017)

Le rock. Est-ce un genre musical ou un sort fatal [en russe, « rok » signifie aussi « sort »] ? Les personnages du film, qui se rendent à Moscou pour conquérir l’olympe musical de la capitale, sont confrontés aux deux. Ce trio n’est ni un groupe, ni une équipe, ni, de toute évidence, des amis. Mais c’est au début du chemin. Plus les personnages s’éloignent de chez eux, plus leurs aventures et les personnes qu’ils croisent deviennent dangereuses, plus l’état d’esprit des jeunes gens évolue.

Saliout-7 de Klim Chypenko (2017)

La station spatiale soviétique Saliout 7, inoccupée depuis six mois, cesse soudain de réagir aux signaux au Centre de contrôle des vols spatiaux. La décision est prise d’y envoyer une expédition de sauvetage. L’équipage doit retrouver la « station morte » et, pour la première fois de l’histoire, s’amarrer à un incontrôlable bloc de métal de 20 tonnes. Les cosmonautes comprennent qu’ils ont peu de chances de retourner sur Terre. Mais cette solution risquée est la seule possible. Ces deux hommes pourront-ils éviter une catastrophe et sauver la planète des retombées de la station ? Le sujet du film est basé sur des événements réels : l’expédition des cosmonautes soviétiques Vladimir Djanibekov et Victor Savinykh  entreprise en 1985 et considérée comme le vol le plus difficile de l’histoire de l’exploration spatiale.

La Semaine du nouveau cinéma russe se déroulera du 8 au 14 novembre dans les salles de L’Arlequin (rue de Rennes), à Paris.

Le programme détaillé des séances est disponible sur le site officiel de l’événement.

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