Les Monts Altaï, dans le sudde la Sibérie.
Lori / Legion MediaRéserve d’eau douce la plus grande du monde, la « mer sacrée », comme l’appellent les Russes, fascinera même ceux qui ont admiré l’immensité de l’océan. Certains touristes choisissent de visiter l’île d’Olkhon, d’autres privilégient les promenades en barque et en canot, tandis que les randonneurs chevronnés font le tour du Baïkal à vélo ou à pied.
Vue sur le lac Baïkal. Crédit : Shutterstock / Legion media
Profiter des bords du lac, c’est aussi déguster de délicieux salmonidés, admirer l’architecture en pierre du vieil Irkoutsk et les monuments du baroque sibérien, visiter le musée ethnographique de Taltsy et s’arrêter devant les panoramas à vous couper le souffle de la taïga et de la capricieuse rivière Angara. C’est une rencontre avec la Sibérie sous ses formes les plus différentes.
Site le plus populaire de Sibérie auprès des touristes, le massif montagneux et le territoire de l’Altaï en général ont toujours été et restent un lieu intrigant, énigmatique, fort de nombreuses richesses avant tout naturelles. Il offre un itinéraire de prédilection aux amateurs de peintures rupestres et de statues enpierre.
Les spéléologues et les rafteurs trouveront eux aussi des parcours à leur goût. Les familles avec enfants aimeront les coins douillets des forêts au bord du lac Teletski, les cyclistes pourront traverser tout le territoire par le « trakt » (la route) de Tchouïski qui se prolonge jusqu’à la frontière mongole.
C’est un véritable désert de dunes entouré de taïga, de rivières au courant rapide et de montagnes quasi infranchissables. Le désert sans doute le plus « anormal » au monde mais, par la même occasion, un lieu unique en son genre. On peut s’y promener pieds nus dans le sable chaud et contempler le paysage assissur les énormes dunes, mais également se baigner dans un lac et cueillir des myrtilles des marais.
Une dune dans le désert de Tcharski (Transbaïkalie). Crédit : Lori / Legion media
Les Chara Sands, c’est le point de fusion entre la taïga et l’Orient, ce qui lui confère un caractère tout à fait particulier. Depuis les montagnes voisines de Kodar, on découvre au col de Mramorny (de marbre) les ruines d’un camp de rééducation par le travail (baraquements, galeries de mines et brouettes de bois) qui donne une idée de l’histoire horrible des camps staliniens en Sibérie.
Le lac des Peintres dans le parc naturel de Iergaki (kraï de Krasnoïarsk). Crédit : Lori / Legion media
Cette région compacte « à cheval » sur les montagnes et la taïga est l’une des plus accessibles et mais aussi les plus pittoresques de Sibérie. Elle attire aussi bien des familles avec enfants que des professionnels de l’alpinisme ou des amateurs de randonnées, qui viennent à Iergaki admirer les chutes d’eau, cueillir des myrtilles, amasser des pommes de pin pour un feu de bois, plonger dans l’eau glacée des lacs environnants ou escalader les pics pour mieux apprécier les monts majestueux et l’épaisse taïga.
Le plateau de Poutorana dans le kraï de Krasnoïarsk. Crédit : Lori / Legion media
La Sibérie garde d’énormes espaces naturels sauvages. Le Poutorana, classé sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, est un plateau basaltique dont les paysages pourraient combler le spécialiste du cinéma fantastique qu’est Peter Jackson.
Les cols et les vallées sont innombrables, mais la région estsurtout célèbre comme celle des dix mille lacs et des mille chutes d’eau. Le plateau recèle le plus grand nombre de cascades en Russie. C’est ici qu’est situé le lac de Vivi, le centre géographique du pays. Le Poutorana : dépaysement garanti.
Maison aux oiseaux de feu. Crédit : Alamy / Legion media
La Sibérie compte nombre de villes où l’architecture en bois a survécu, mais c’est à Tomsk que vous retrouverez l’esprit de la province sibérienne qui sent bon le vieux temps. La ville est célèbre pour les détails ciselés du musée Chichkov (du nom de cet écrivain sibérien mort en 1945), sa Maison aux oiseaux de feu, les jardins de son université et les chambranles sculptés de ses demeures. Elle est faite pour les amateurs de constructions en bois, d’art nouveau et de baroque sibérien, sans oublier ses blinis et ses pelménis que l’on déguste en se mêlant aux jeunes de cette vénérable cité où un résident sur cinq est étudiant.
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