Des chercheurs de la division sibérienne de l'Académie des sciences de Russie, basée à Irkoutsk, affirment que le lac Baïkal n’échappe pas à l’impact néfaste du réchauffement climatique, rapporte le journal Rossiyskaya Gazeta, s’appuyant sur une publication de l’hebdomadaire Science en Sibérie.
En effet, le niveau des précipitations et des affluents de la « Perle de Sibérie » enregistrent une chute, tandis que les vents se font plus faibles. Il en résulte donc un ralentissement des processus de renouvellement des eaux et d’épuration naturelle, entrainant à son tour une prolifération des algues nocives et cyanobactéries.
« Les processus négatifs se répandent intensivement surtout près des rives, où sont observées des poussées de floraison de l’eau, engendrées par la multiplication des cyanobactéries dangereuses pour l’homme, et un développement massif de l’algue spirogyre, qui était autrefois en faible quantité. Les basses eaux de certaines sections du lac connaissent un essor de la végétation aquatique, qui lors des tempêtes s’arrache et est emportée sur les plages par les vagues, où elle se putréfie, répandant une odeur horrible », est-il ainsi indiqué.
Par ailleurs, en raison de la forte popularité touristique du site et de l’absence de stations d’épuration, une pollution fécale est également constatée dans les eaux se trouvant à proximité des berges.
Dans cet autre article nous vous narrons l’histoire du Baïkal au travers de photographies d’archives.
Dans le cadre d'une utilisation des contenus de Russia Beyond, la mention des sources est obligatoire.
Abonnez-vous
gratuitement à notre newsletter!
Recevez le meilleur de nos publications directement dans votre messagerie.