Bien évidemment, une telle organisation est mise en œuvre à des fins publicitaires, mais les utilisateurs y gagnent également : on voit immédiatement quelles applications bénéficieront probablement de mises à jour régulières et d'une assistance technique fiable.
Mise à jour début août, la liste des premières apps russes contient exclusivement des jeux. RBTH en a sélectionné les plus intéressants.
1. Cut The Rope 2 et Pudding Monsters
Source : Service de presse |
La suite du jeu populaire Cut The Rope, conçu par la société russe Zeptolab, figure dans la rubrique depuis longtemps. Tout comme son prédésésseur, c’est toujours une histoire de bonbons et de cordes. En effet, Cut The Rope 2 ne représente pas vraiment un sequel : le jeu reste quasiment inchangé depuis la sortie de la première partie en 2010.
Ceсi étant dit, le nombre de niveaux a augmenté, ces derniers bénéficieront désormais de plusieurs nouveaux looks, et le personnage principal, le petit monstre Om-Nom a reçu finalement quelques assistants. En outre, le jeu est devenu payant pour la première fois.
Un autre vétéran du « Made in Russia » est également un produit de Zeptolab : c’est le jeu de puzzle Pudding Monsters. Ici, un groupe de morceaux de pudding animés essaie de s’échapper d’un frigo pour se sauver des humains qui veulent les manger. Pas trop difficile, le jeu est conçu avant tout pour les enfants, mais les adultes l’apprécient beaucoup aussi.
Quant à Zeptolab, c’est une société internationale (les deux jeux ont été publiés par son bureau britannique, Zeptolab UK Ltd.), mais elle a été fondée en Russie il y a six ans, et son siège qui accueille les principaux développeurs, se trouve toujours à Moscou.
2. Defenders
Crédit photo : Service de presse
Il y a peu, Defenders a fait un carton : ce succès est principalement dû à sa haute qualité, mais aussi au fait qu’il est gratuit. Une carte trois dimensions, des personnages bien dessinés et un scénario bien pensé sont ses atouts incontestables. La conclusion de Daniel Tack, observateur de Forbes, est sans équivoque : « Tout vrai amateur de ce genre de jeux doit absolument jouer à Defenders ».
Le jeu Defenders a été développé par Nival, une compagnie internationale de renom créée il y a à peu près vingt ans en Russie. Les sièges principaux de cette entreprise restent implantés à Moscou et à Saint-Pétérsbourg.
3. Evolution : Battle for Utopia
Source : Service de presse |
Evolution: Battle for Utopia est un jeu vidéo qui réunit à la fois plusieurs genres. La majeure partie du temps est consacrée à la construction propre aux jeux de stratégie. L’action commence pendant les “nettoyages” procédés sur les territoires étrangers, lorsque le joueur entre en combat contre des insectes et des lezards extraterrestres.
Selon les avis des utilisateurs, ce jeu manque d'un dessin plus profond et d’un accompagnement musical plus sobre.
Le jeu Evolution a été développé par le service My.com, filiale de Mail.Ru Group avec laquelle ce groupe compte conquérir les marchés étranger. Mais il serait impossible de promulguer en Occident des services en ligne au nom russe, d’où l’idée de créer un clone.
Les développeurs de Mail.Ru Group de Moscou ont soigneusement préparé son lancement. Avec Evolution, ils ont crée le courriel, un chat et des jeux du service My.com.
4. Megapolis
Source : Service de presse
Le jeu Megapolis se distingue d’autres jeux de la catégorie « Made in Russia ». C’est une simulation qui consiste à construire une ville en ligne. Les joueurs ne sont pas amenés à acheter du matériel de construction, il peut demander aux autres participants de leur en offrir.
Hudway, le navigateur russe qui s'affiche sur votre pare-brise
La mise est faite sur la composante sociale du jeu. En effet, le joueur peut se ruiner en s’achetant du matériel de construction. L’argent virtuel coûte de 7 à 50 dollars. Alors, pour poursuivre le jeu sans vider la bourse il faut se servir beaucoup du bouton « Demander ». Cet astuce a permis au jeu de se forger un auditoire de 20 millions d’utilisateurs.
Ce jeu a été développe par la compagnie russe Social Quantum. Selon certaines données, cette société possède sept bureaux implantés en Russie et dans de pays de la CEI (Communauté des Etats indépendants).
5. Doodle God
Source : Service de presse |
Chacun peut s’essayer dans le rôle de Dieu, assurent les développeurs du jeu vidéo Doodle God. Tout comme des millions de joueurs à travers le monde, l’utilisateur se retrouve impliqué dans le processus de la création de son propre univers.
Si processus d’édification n’était pas aussi attirant, le jeu n’aurait pas bénéficié d’une armée comprenant une centaine de millions d’utilisateurs. Initialement conçu pour iOS, le jeu est aujourd’hui compatible avec une trentaine de plateformes de jeu.
Développé par la compagnie JoyBits Ltd, compagnie qui s’est transfomrée en douze ans d’un simple studio en une marque internationale. Son portfolio compte une quarantaine de jeu et d’applications, dont le jeu destiné au club de football sant-pétérbourgeois Zénith et un jeu destiné aux salons de communication numérique DIXIS.
Il est curieux de constater qu’à ce jour le catalogue de meilleures application russe ne comprend rien d’autre que des jeux, ce qui n’a pas toujours été le cas. Le premier catalogue « Made in Russia », publié en 2011. Il comprenait principalement des logiciels utilitaire pratiques :
Buy Me a Pie ! : une application de liste de courses pratique
Star Walk : un guide d’astronomie, vainqueur d’Apple Design Award 2010 pour la version iPad
Yandex.Metro : des cartes de métro par Yandex
Bookvario : un abc-livre coloré
Au total, plus d’une trentaine d’applications. Parmi elles figure la première partie du jeu Cut The Rope.
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