Les morceaux de la météorite de Tcheliabinsk ont atteint Paris

Crédit : Maria Tchobanov

Crédit : Maria Tchobanov

Les six fragments de tailles différentes, issus du don de plusieurs institutions russes et de deux habitants de Tcheliabinsk, sont exposés à partir du 3 juillet dans la Grande Galerie de l’Evolution aux côtés de la météorite de Draveil, tombée en région parisienne il y a 2 ans. Ils rejoindront plus tard la Galerie de Minéralogie et de Géologie où ils serviront à sensibiliser le public aux phénomènes en jeu lors des chutes de météorites et aux dangers qu’elle peuvent constituer.

« Il y a trois mois le gouvernement de la région de Tcheliabinsk a reçu une demande officielle du Muséum national d’Histoire naturelle d'allouer des fragments de la météorite pour la recherche et enrichissement de la collection du Muséum. Le gouvernement de Tcheliabinsk et le Musée d’Histoire locale ont décidé alors d’offrir trois fragments. Deux autres (les plus gros) ont été donnés par des particuliers qui les ont recueillis lors des expéditions indépendantes. L’Université Fédérale de l’Oural qui a réalisé l’expertise de ces pièces a aussi ajouté son fragment au don », a expliqué Maria Grossman, l’agent, qui a réalisé le transfert de ces cailloux si précieux pour la science à Paris.

Une collaboration est en train d’être mise en place entre le Muséum et l’Université Fédérale de l’Oural pour la caractérisation de ces échantillons à l’aide de la sonde ionique nanoSims, appareil qui a déjà servi à caractériser de nombreux échantillons extraterrestres.

« Nous avons ici une installation de pointe qui permet d’analyser les compositions isotopiques de façon extrêmement précise. Nous allons pouvoir nouer autour de cette météorite de Tcheliabinsk une coopération scientifique avec les universités russes et en particulier celle de l’Oural », a dit Thomas Grenon, Directeur général du Muséum national d'Histoire naturelle à la cérémonie de la remise des fragments.

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