La Sibérie accueillera l’Universiade d’hiver 2019

Source : krsk2019.ru

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Pour la première fois dans l’histoire, la Russie organisera une Universiade d’hiver. Samedi 9 novembre, la Fédération internationale du sport universitaire (FISU) a désigné la ville sibérienne de Krasnoïarsk comme la ville hôte de l’Universiade 2019. Son seul concurrent, le canton suisse du Valais, a retiré sa candidature en septembre. Les autorités russes débloqueront près de 906 millions d’euros pour l’organisation des Jeux universitaires.

La FISU a choisi Krasnoïarsk (Sibérie orientale) pour organiser la XXIXe Universiade d’hiver. La présentation finale de la ville a été mise en œuvre par une délégation russe dirigée par le ministre des Sports du pays, Vitali Moutko.

La Fédération a été unanime sur le choix de Krasnoïarsk. En effet, la ville sibérienne étant la seule candidate, il était suffisant pour elle de recueillir 50% plus une voix.

Krasnoïarsk avait initialement deux concurrents : le canton suisse du Valais et le district sud-coréen de Pyeongchang, mais ce dernier a retiré sa candidature après avoir été élu pour organiser les Jeux olympiques de 2018. La région du Valais a ensuite également abandonné la course. Au lieu de soumettre son dossier de candidature, la partie suisse a envoyé à la FISU une lettre officielle, annonçant d’avoir soigneusement étudié la campagne organisée par Krasnoïarsk avant de décider que la ville russe avait plus de chances de gagner.

Cependant, l’absence d’autres candidats n’impliquait pas que Kranoïarsk soit élue automatiquement, avait noté avant le vote le président de la FISU Claude-Louis Gallien. « Si nous voyons que la ville candidate n’a pas le temps pour organiser les Jeux au niveau approprié, nous pouvons lancer une nouvelle sélection avec d’autres pays candidats. Cela est prévu par les règles », avait déclaré M. Gallien. Toutefois, les représentants de la FISU ont visité la ville encore une fois et n’y ont trouvé aucun problème.

Krasnoïarsk a soumis son dossier le 14 septembre. Outre le document, la délégation russe a remis à Claude-Louis Gallien une déclaration officielle du gouvernement russe, signé par le premier ministre Dmitri Medvedev.

La ville russe devra reconstruire avant 2019 cinq installations sportives. En juin dernier, le gouverneur du territoire de Krasnoïarsk Liev Kouznetsov a estimé que les investissements nécessaires devraient atteindre environ 566 millions de roubles, mais trois mois plus tard, il a révisé ses estimations à la hausse, annonçant que la somme se chiffrait à 906 millions d’euros.

« Nous comprenons absolument ces besoins financiers qui se chiffrent actuellement à près de 906 millions d’euros », a déclaré le ministre des Sports Vitali Moutko. « Il s’agit d’investissements dans les infrastructures, y compris les transports. Il faudra notamment reconstruire deux ponts et rénover le réseau routier de la ville. De plus, il sera nécessaire d’ériger quatre installations sportives qui manquent à la ville. »

Selon le gouverneur du territoire de Krasnoïarsk, l’Universiade aidera la ville à se débarasser de l’image d’« une ville où il y a toujours des ours qui marchent dans les rues ».

L'URSS et la Russie n’avaient auparavant organisé que des Universiades d'été, en 1973 à Moscou et en 2013 à Kazan.

Article original publié sur le site de Gazeta.ru

 

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