Crédit photo : Viktor Vasenin / Rossiyskaya Gazeta
Vous avez présenté quelques éléments de vos nouveaux programmes. Combien vous en reste-t-il avant qu’ils ne soient complètement prêts ?
Tatiana Volosjar : Environ 80 %. Nous avançons étape par étape. Lors des prochaines épreuves test fermées au public à Sotchi, nous présenterons le programme complet.
Qu’en est-il des costumes pour vos programmes ?
Maxim Trankov : Les costumes pour le programme court sont prêts et nous en sommes ravis. Pour le programme libre, c’est plus compliqué.
Par exemple, il est impossible de reproduire la chlamyde de Jésus dans le cadre du patinage artistique. D’ailleurs, les règles l’interdisent. Pour autant, nous avons des costumes préliminaires.
Au cours de la saison, d’autres propositions verront le jour, nous choisirons les meilleurs pour Sotchi.
Maxim, danser sur Webber est votre idée. Comment vous est-elle venue ?
Maxim Trankov: Dans son enfance, mon frère écoutait du rock et, un jour, a apporté le disque de Jesus Christ Superstar à la maison. Il m’a accroché. Plus tard, j’ai vu Lobatcheva et Averboukh patiner dessus et, sincèrement, je me suis dit : « Je peux faire mieux ».
En fait, de nombreux couples ont essayé cette musique, mais avec un programme bizarre. Je voulais surtout composer un programme qui raconte l’histoire de certains personnages. Dans notre cas, il s’agit de Jésus et de Marie-Madeleine.
Vous n’avez pas peur de danser Jésus ?
Maxim Trankov : Dans ce programme, je joue le personnage de la pièce qui n’a pas grande chose à voir avec le personnage biblique. Notre entraineur était frileux vis-à-vis de ce thème. L’image est très complexe, très sérieuse pour une saison olympique. Nous serons, sans doute, critiqués, incompris par certains. Mais Tatiana et moi avons l’habitude d’aller de l’avant.
Et vous, Tatiana, aimez-vous les personnages de Marie-Madeleine et de la baronne ?
Tatiana Volosjar : L’amour est un thème qui m’est proche, je suis quelqu’un de romantique. Toutefois, pour l’instant, je préfère mon personnage du programme libre. Bien que j’aime tout dans le programme court aussi. La musique est tellement géniale que, même quand je suis de mauvaise humeur, je patine dessus avec plaisir.
Vous vous êtes essayés à tant de personnages. Avez-vous pensé au théâtre ?
Maxim Trankov : J’en ai très envie. Le théâtre ou le cinéma. J’espère en avoir l’occasion un jour. Pour le moment, hélas, je ne suis pas remarqué [rires].
Tatiana Volosjar : Je songe plus à une carrière de chanteuse. Mais, idéalement, je jouerais bien dans les séries télé.
Avez-vous, en tant que couple, un style bien à vous ?
Maxim Trankov : Nous n’avons pas qu’un seul style. Notre position : donnez-nous n’importe quelle musique, nous patinerons dessus. Si vous nous demandez de faire un breakdance, nous travaillerons tout l’été, mais après nous le danseront à tout prix.
Nous ne sommes pas attachés aux images. Nous ne voulons pas être vus comme un couple romantique, par exemple. Pour moi, c’est cela une approche réellement professionnelle.
Y a-t-il une vie sur glace après l’or « olympique » ?
Maxim Trankov: Pour nous, oui. Nous ne sommes pas vieux, ni handicapés. La motivation ? Pourquoi faire ? C’est génial de patiner sans motivation. De penser non aux éléments, mais à l’art.
Source : Rossiyskaya gazeta
Dans le cadre d'une utilisation des contenus de Russia Beyond, la mention des sources est obligatoire.
Abonnez-vous
gratuitement à notre newsletter!
Recevez le meilleur de nos publications directement dans votre messagerie.