Du pilotage aux affaires

Crédit photo : Archives personneles

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À 43 ans, ce pilote d’hélicoptère français a monté avec un partenaire une société de services dans l’aviation. Il retrace pour nous ses premiers pas en Russie.

Racontez votre premier contact...

En 2006, j’étais dans la Marine nationale. Un beau jour, j’ai réalisé que j’avais voyagé partout, sauf en Russie. Ayant toujours été passionné par la culture slave, j’ai décidé de réparer cette lacune. J’avais un préjugé positif sur la Russie et je n’ai pas été déçu. C’est le gigantisme de Moscou qui m’a frappé, ses immenses avenues et leurs immeubles…

Et la naissance de votre entreprise ?

J’ai décidé de m’associer avec l’un de mes premiers amis rencontrés ici et nous avons créé Allied Aviation Technic, une société de droit russe qui fournit des services dans l’aéronautique. Ce secteur possède un énorme potentiel de développement. Nous y apportons nos compétences, comme l’aviation VIP ou la gestion de flotte, l’assistance médicale par hélicoptère, etc.

Est-ce compliqué pour un Français de se lancer dans le milieu aéronautique russe, qui est réputé comme plutôt fermé ?

Les premiers pas furent difficiles. Les Russes sont distants, voire méfiants. Il est primordial de savoir créer un lien de confiance. Point positif, la communauté française est solidaire. Quant à la notion que ce milieu soit plutôt fermé, c’est désormais un avantage pour moi, maintenant que je suis dans la forteresse !

Avez-vous d’autres activités en parallèle ?

Oui, je travaille en indépendant comme pilote instructeur pour Eurocopter. Je forme les pilotes militaires dans le cadre d’un contrat pour le ministère de la Défense russe. C’est une expérience particulièrement intéressante !

Comment vous détendez-vous à Moscou ?

J’ai une vie sociale assez intense, je sors souvent avec des amis russes et français. Moscou compte énormément de lieux ébouriffants, bien fréquentés et qui « en jettent ». On ressent une très grande énergie chez les gens. Vivre à Moscou, c’est aussi une façon douce d’ignorer la crise, que je ressens nettement moins que mes amis restés en France !

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