L'an dernier, l'Université d'Etat Lomonossov de Moscou était absente du classement de Times. Crédit : Tatiana Podoinitsyna/RIA Novosti
Seule université russe de la liste, l'Université d'Etat Lomonossov de Moscou occupe la cinquantième place des cent meilleures universités du monde, avec une note de 6,5 (la première université de la liste a une note de 100). Les cinq premières places sont respectivement occupées par l'Université de Harvard, le Massachusetts Institute of Technology, l'Université de Cambridge, l'Université d'Oxford et Berkeley. L'an dernier, l'Université d'Etat Lomonossov de Moscou était absente de ce classement.
« C'est, bien sûr, une question de réputation. C'est un signal pour les employeurs. Cela a, bien sûr, de l'importance pour les étudiants étrangers afin qu'ils viennent dans cette université. Mais, dans l'ensemble, je ne voudrais pas exagérer l'importance de cette course aux classements. Le principal, je tiens à le répéter, est que l'université fasse un bon travail de manière stable », a déclaré à la radio FM Kommersant le recteur de l'Université de Moscou, Viktor Sadovnitchi.
« L'Université de Moscou s'est toujours, du point de vue de sa réputation internationale, placée à un haut niveau. Nous attirons les étudiants étrangers, nous en avons à présent environ 7 000, en incluant les étudiants originaires des pays de la CEI. Mais, il me semble évident que le fait que l'Université d'Etat Lomonossov de Moscou ait commencé à figurer de façon stable dans les Top-100 (classement de Shanghai, de Webometrics et du Times) a une influence sur le nombre d'étudiants étrangers qui viennent à l'université », a-t-il ajouté.
Le classement du Times est révélateur de la réputation d'un établissement. Il repose sur une enquête menée auprès de scientifiques de premier plan selon une procédure assez complexe. L'enquête a été menée en mars-avril 2012, elle a reçu 16 639 réponses de 144 pays. 21,1% des réponses étaient relatives aux sciences sociales, 21,3% à la technologie et à l'ingénierie, 18% des réponses aux sciences, 15,4% aux sciences médicales, 12,7% à la biologie et 10,5% à l'art.
Les universitaires ont été interrogés sur leur domaine et ne devaient citer pas plus de quinze établissements de recherche et d'enseignement qu'ils considèrent comme les meilleurs, en fonction de leur expérience personnelle.
« L'année dernière, nous nous sommes opposés à la formulation d'une des questions posées dans le cadre de ce classement, et nous avons été soutenus : "Enverriez-vous un étudiant postdoctoral en Russie, à l'Université de Moscou ?", explique Viktor Sadovnitchi. Nous avons contesté, en prétextant que le concept de "recherche postdoctorale" dans notre pays n'était pas très répandu, et était même quasiment inexistant à l'Université de Moscou. Nous avons demandé à ce qu'elle soit remplacée par la question : "Etes-vous prêt à prendre un diplômé de l'Université de Moscou dans votre laboratoire en post-doctorat ?". C'est une approche tout à fait différente, parce que nos diplômés travaillent avec succès dans presque tous les laboratoires du monde », a-t-il indiqué.
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