Dans quelles automobiles roulait le dernier empereur russe?

Des voitures provenant du garage de Nicolas II ont été présentées à Moscou

Le dernier empereur russe, Nicolas II, possédait la plus grande collection d'automobiles parmi les monarques européens. À la galerie Old-timer à Moscou, les visiteurs ont pu admirer sa luxueuse De Dion-Bouton, son inspirante Lorraine-Dietrich ou encore sa curieuse Phanomobil à trois roues.

Yakovlev-Freze

Première voiture russe, elle a été construite en 1886 à Saint-Pétersbourg et présentée pour la première fois au public lors de la 16ème édition de l'Exposition de l'industrie et de l'art de toute la Russie tenue à Nijni Novgorod cet été là.

De Dion-Bouton Modèle Z (France, 1905)

Dans la Russie prérévolutionnaire, cette marque était, dans l'usage, appelée Dion-Bouton, et au tout début du XXe siècle elle était la plus répandue à Saint-Pétersbourg. Ce modèle s'inscrivant dans la nouvelle tendance des voitures avec moteur à l'avant, les passagers y prenaient place en passant par une portière située à l'arrière du véhicule.

Delaunay-Belleville 40 HP (France, 1905)

En 1906, Nicolas II fit l'acquisition d'une Delaunay-Belleville, et l'on dénombra, dans le garage personnel de sa Majesté l'Empereur, pas moins de huit automobiles de ce constructeur. En plus de Nicolas II, cette marque française était la favorite des grands princes Mikhaïl Alexandrovitch, Alexandre Mikhaïlovitch, Boris Vladimirovitch et Sergueï Mikhaïlovitch. Parmi les dirigeants roulant en Delaunay-Belleville, on trouvait également le président français, Raymond Poincaré, le roi du Danemark, Frédéric VIII, le roi de Grèce, Georges I, le roi de Grande-Bretagne, Édouard VII, et l'archiduc d'Autriche, François-Ferdinand.

Phanomobil 4/9PS (Allemagne, 1911)

Une surprenante voiture à trois roues, dotée d'un moteur à traction avant, elle fut le fruit des tentatives visant à créer un moyen de transport simple et confortable.

Mercedes 22/ 50PS (Allemagne, 1912)

Mercedes était, dans la Russie prérévolutionnaire, l'une des marques les plus populaires. En 1913 à Saint-Pétersbourg, sur 2036 automobiles privées, on en comptait 95.

Peugeot Bébé (France, 1913)

L'une de ces toutes petites automobiles fut offerte pour son anniversaire au tsarevitch Alekseï, qui parcourait régulièrement les allées du parc Alexandre à Tsarskoïe Selo au volant de ce véhicule.

Wanderer W15/12PS Puppchen (Allemagne, 1913)

En allemand, le terme Puppchen désigne à la fois une petite poupée, un jouet, et même une femme. Cette automobile au nom ambigu était des plus originales : le conducteur et le passager ne prenaient pas place l'un à côté de l'autre, mais l'un derrière l'autre.

White (États-Unis, 1916)

Avant que n'éclate la Révolution, il s’agissait des camions les plus répandus dans le pays. À cette exposition, il nous est donné d'apercevoir une ambulance de cette marque dotée d'un châssis d'une tonne et demie imaginé par le docteur Klimovitch.

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