Cessez-le-feu dans l'est de l'Ukraine

Selon les officiels, le nouveau cessez-le-feu instauré dans l’est de l’Ukraine depuis dimanche 15 février à minuit est globalement respecté, même si des rapports établis sur le terrain montrent que la trêve est très fragile.

Juste avant que la trêve ne commence officiellement, le leader de la République autoproclamée de Donetsk, Alexandre Zakhartchenko, avait déclaré que le cessez-le-feu ne serait pas appliqué dans la ville de Debaltsevo, où les combats se sont intensifiés dans les jours qui ont suivi les accords de Minsk.

Le service de presse de l’armée ukrainienne a publié mardi sur son site Web officiel un communiqué affirmant comme suit : « Au cours de ces dernières 24 heures, les insurgés ont lancé 88 attaques contre Debaltsevo et les agglomérations situées à proximité. Ils ont eu recours à pratiquement tous les types d’armements ».  

Le service de presse a en outre signalé l’activité de drones des insurgés le long de la ligne de front, près de Debaltsevo et de Donetsk.

La République populaire de Donetsk a de son côté accusé l’armée ukrainienne de violer le cessez-le-feu.

« Vingt-sept cas de violation du cessez-le-feu ont été recensés au cours des dernières 24 heures, notamment le pilonnage de Dokoutchaïevsk, de Donetsk et de Gorlovka », a déclaré aux journalistes Edouard Bassourine, représentant de la RPD.

L’accord de cessez-le-feu obtenu à l’issue du sommet tenu la semaine dernière à Minsk prévoit l’arrêt des hostilités à partir du 15 février et la mise en place d’une zone tampon entre les parties en conflit.

Les questions relatives au statut des régions ayant proclamé leur indépendance vis-à-vis de l’Ukraine et à la frontière entre la Russie et l’Ukraine restent à déterminer. 

Dans le cadre d'une utilisation des contenus de Russia Beyond, la mention des sources est obligatoire.

Ce site utilise des cookies. Cliquez ici pour en savoir plus.

Accepter les cookies