À la découverte du «Versailles moscovite»

Voyage en photographies à l’intérieur du Palais de Kouskovo

Vadim Razoumov et RBTH se sont lancés dans une série de voyages photographiques dans les domaines russes. Le premier est le Palais de Kouskovo, un monument de la culture russe du XVIIIe siècle unique par son état de préservation.

Le Comte Piotr Cheremetiev, membre de la plus riche famille de Russie à l’époque de la Grande Catherine, fit construire Kouskovo au milieu du XVIIIe siècle (1769-1775).

L’architecte en chef était Karl Blank. La construction impliqua des artistes étrangers, sculpteurs, graveurs, et les serfs du comte.

Le palais était le bâtiment principal du domaine du Comte Cheremetiev. Il fut créé pour recevoir les empereurs et rois européens en été.

Des bals et bien d’autres célébrations s’y tenaient.

Pendant les plus grandes célébrations, Kouskovo pouvait accueillir jusqu’à 30 000 invités.

Avec ses larges escaliers bordés de sphinx menant à des pièces imposantes décorées de tapisseries flamandes, de soie pourpre, de chandeliers en cristal et de miroirs couronnés d’or, on l’appelle parfois le Versailles de Moscou.

On peut affirmer sans exagérer que l’état de préservation est unique, compte tenu du fait que le palais a été construit en bois.

Une grande partie du domaine existe encore aujourd’hui : le parc, ses sculptures et pavillons et bien sûr la pièce de résistance : le palais.

Entre 1976 et 1983, le palais a été complètement rénové. La décoration a été restaurée selon les plans originaux remontant aux années 1780 et 90.

Les étoffes des murs et des meubles ont été recréés après avoir été perdus au XIXe siècle.

Kouskovo est mentionné pour la première fois comme le domaine du Comte Cheremetiev à la fin du XVIe siècle. En 1623-1624, il s’y trouvait une église de bois, la cour du boyard et les quartiers des serfs. Kouskovo est resté le domaine de la famille Cheremetiev pendant plus de 300 ans, jusqu’en 1917. Pour plus d’information, et pour voir le domaine en été, regardez notre vidéo.

Dans le cadre d'une utilisation des contenus de Russia Beyond, la mention des sources est obligatoire.

Ce site utilise des cookies. Cliquez ici pour en savoir plus.

Accepter les cookies