Le choix du thème de l’exposition ne doit rien au hasard : cette année, le Métro de Moscou célèbre son 80e anniversaire. L’exposition permettra aux visiteurs de plonger dans le monde des magnifiques « palais souterrains », tels qu’ils ont été vus par le talentueux photographe qu’est M. Rozov. Sur la photo : entrée de la station Novokossino
Gueorgui Rozov« Le métro m’a toujours fasciné. C’est un monument architectural étonnant et un souvenir de mon enfance. Lorsque j’avais cinq ans, mon père m’emmenait à la maternelle en empruntant la ligne grise. Déjà à cet âge-là, je connaissais le nom de toutes les stations, toutes les correspondances et les détails du décor. J’avais déjà mes stations préférées, dont Maïakovskaïa ou Plochtchad Revolutsii (La Place de la Révolution) », avoue le photographe. Sur la photo : station Maïakovskaïa
Gueorgui RozovPour le photographe, il s’agit de sa première exposition en France. Ses clichés, pris entre septembre 2014 et janvier 2015, ont essentiellement été réalisés pour l’album sorti à l’occasion de l’anniversaire de la fondation du Métro de Moscou. Mais pour lui, le métro est plus qu'un simple projet photo.Sur la photo : station Sokol
Gueorgui Rozov« Même les Français qui ne connaissent pas le cinéma russe ont entendu parler de la beauté du métro de Moscou et de ses palais souterrains. Pour cette raison, nous avons décidé de faire une rétrospective de films sur le métro » et d’inviter le photographe Gueorgui Rozov, explique Elena Duffort, porte-parole du Festival du cinéma russe de Honfleur. Sur la photo : station Park Koultoury
Gueorgui RozovLes organisateurs du festival expliquent que leur objectif est de diversifier le programme de l’événement, en y incluant des expositions, des rencontres et d’autres manifestations, afin d’intéresser le plus large public possible. Sur la photo : station Vorobiovy Gory
Gueorgui Rozov« Notre métro a été conçu comme un palais pour le peuple vainqueur (dans la Grande Guerre Patriotique, ndlr). Le contraste entre ce que nous voyions dans le métro et à la maison était si immense que les Moscovites éprouvaient une énorme dévotion envers leur métro », se souvient-il. Sur la photo : station Marina Rochtcha
Gueorgui Rozov« Le métro nous apprenait le respect de soi-même et celui envers les autres », ajoute l'artiste. Sur la photo : entrée de la station Mejdounarodnaïa
Gueorgui Rozov« Aujourd'hui, j'aime le métro comme l'endroit où la vie bout, où je peux faire des clichés quel que soient le temps, l'heure et la saison », confie M. Rozov. Sur la photo : station Dostoevskaïa
Gueorgui RozovL’exposition Le Métro de Moscou a été organisée grâce au soutien de la Fondation des initiatives socio-culturelles. Sur la photo : monorail de Moscou
Gueorgui Rozov« J'aime beaucoup les stations édifiées avant le début de la Seconde Guerre mondiale et même au cours de cette dernière. Les stations construites tout de suite après la victoire sur Hitler reflètent la fierté pour notre pays. Le néoclassicisme stalinien ne peut être confondu avec aucun autre style. Je suis impressionné par l'habilité des tailleurs de pierre et des peintres (…) qui ont fait preuve de leur talent durant les dures années de la guerre », conclut Gueorgui Rozov.Sur la photo : station Komsomolskaïa
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