Le ballet psychologique de Boris Eifman élargit les limites du genre

Aujourd’hui, l’enrichissement du répertoire du ballet de la Russie moderne est toujours un point guidant les plans à long terme du chorégraphe et de sa Compagnie. D’aillleurs, la quête artistique du théâtre de Boris Eifman a été parmi les premières à développer son propre modèle pour le management théâtral, basé sur des principes de partenariats étatiques et privés. // Une scène du ballet « Anna Karenine »

Aujourd’hui, l’enrichissement du répertoire du ballet de la Russie moderne est toujours un point guidant les plans à long terme du chorégraphe et de sa Compagnie. D’aillleurs, la quête artistique du théâtre de Boris Eifman a été parmi les premières à développer son propre modèle pour le management théâtral, basé sur des principes de partenariats étatiques et privés. // Une scène du ballet « Anna Karenine »

Khana Kudryashova
La semaine dernière, un remarquable chorégraphe russe, Boris Eifman, fêtait son 67ème anniversaire. Malgré son âge, il continue à travailler avec toute sa vigueur. // Nina Zmievets et Oleg Markov, danseurs principaux du ballet « Anna Karenine », en répétition avec Boris Eifman
Eifman est né en Sibérie, et est diplômé du Conservatoire de Léningrad. En 1977, il est nommé directeur du Ballet-Théâtre de Léningrad (également connu sous le nom de Ballet d’Eifman de Saint-Pétersbourg) à l’âge de 30 ans, et y reste les 30 années suivantes.
Le concept des ballets d’Eifman a été innovant pour l’époque ; au tout début, il a été conçu comme un laboratoire expérimental d’un choregraphe. // Des artistes du ballet « Anna Karenine » en répétition
À la fin des années 1970 et au début des années 1980, le théâtre d’Eifman développe sa propre approche vis-à-vis du répertoire de formation. De plus en plus de ballets basés sur les travaux de la littérature classique mondiale apparaissent sur les affiches de spectacles du théâtre. Le chorégraphe aborde des intrigues classiques et explore de nouveaux genres. Il crée des ballets caractérisés par la finesse des dessins chorégraphiques, qui rend ardentes les passions des personnages : « La folle journée de mars ou le mariage de Figaro », « La Nuit des Rois », « Légende », « Thérèse Raquin », « L’idiot », « Duel », « Le Maître et Marguerite », etc.
À l’heure actuelle, le ballet d’Eifman de Saint-Pétersbourg est bien connu par les amateurs de ballets pour ses performances telles que « Tchaïkovski », « Moi, Don Quichotte », « Giselle la Rouge », « Hamlet Russe », « Anna Karenine », « La Mouette », « Onéguine ». // Sergueï Volobuev, danseur principal de « Don Quichotte »
Ayant chorégraphié plus de quarante ballets, Boris Eifman définie le genre dans lequel il travaille de « ballet psychologique ». En employant le langage de la danse, il communique sincèrement avec son public de aspects les plus complexes et les plus excitants de l’existence humaine, tels que la quête du sens de la vie, la collision du spirituel et du physique dans le monde intime de l’humain, et la connaissance de la vérité. // Une scène du ballet « La Mouette »

« Tout au long ma vie de créatif, j’ai élargit les frontières des capacités du théâtre de ballet, et en premier lieu, j’ai recherché le langage corporel que peut exprimer la vie de l’esprit. La danse n’est pas un processus physique, selon moi, mais spirituel. Le langage corporel est plus ancien, un moyen de communication plus profond. Les réflexes de la vie sensuelle, de nombreuses générations y sont attachées. Décoder ces signes, les transformer en une pièce de ballet riche émotionnellement – c’est notre but », déclare Boris Eifman. // Le ballet « Anna Karenine », Iouri Smekalov pour Vronsky, et Maria Abachova pour Karenine
Créant son propre style, Eifman a travaillé sur différents systèmes de danse. Il ne s’est pas limité aux trames d’une performance de ballet purement, puisque le plus important pour lui est la théâtralité. Ses pièces sont des spectacles, qui révèlent de nouvelles formes et de nouveaux principes de jeu de danse. // Elena Kouzmina, principale danseuse du ballet « Gisèle la rouge », consacré à Olga Spesivtseva, une célèbre danseuse de ballet russe du début du XXème siècle.
Restant dans la ligne de sa mission de promouvoir l’art chorégraphique russe contemporain, le Ballet-Théâtre d’Eifman a été activement engagé dans des tournées partout dans le monde. La tournée de la Compagnie a inclus, en plus de la Russie, de nombreux pays tels que la Chine, la France, l’Allemagne, l’Italie, la Corée du Sud, l’Espagne, les Etats-Unis, et d’autres encore. // Scènes finales du ballet des « Frères Karamazov »
Une période importante dans la vie du Théâtre a commencé en 2009, lorsque le gouvernement de Saint-Pétersbourg a pris la décision de commencer la construction de l’Académie de Danse de Boris Eifman, un projet initié par le chorégraphe. // Une scène du ballet « Anna Karenine »
Aujourd’hui, l’enrichissement du répertoire du ballet de la Russie moderne est toujours un point guidant les plans à long terme du chorégraphe et de sa Compagnie. D’aillleurs, la quête artistique du théâtre de Boris Eifman a été parmi les premières à développer son propre modèle pour le management théâtral, basé sur des principes de partenariats étatiques et privés. // Une scène du ballet « Anna Karenine »

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