Selon les statistiques officielles, en Russie, il y a moins de gens menacés par la pauvreté qu’en Europe : 11% de la population russe contre 24,8% des Européens.
Pourtant, les 11% correspondent à la part de population dont les revenus sont au-dessous du minimum vital. C’est le critère principal utilisé par le Service fédéral de statistique. Si d’autres paramètres sont pris en compte, en considérant la notion de pauvreté dans l’acception la plus large de ce terme, cet indicateur devient beaucoup plus élevé. Selon les données de l’Ecole des hautes études en sciences économiques, le pourcentage de population vivant sous le seuil de pauvreté se situe entre 30% et 35%.
Quant aux Européens, selon les données de l’Eurostat, sont considérées comme pauvres les personnes appartenant à au moins un des groupes suivants :
- les pauvres – 85 millions. Personnes à faibles revenus.
- les personnes en situation de privation matérielle sévère - 50 millions. Il s’agit de ceux qui n’ont pas suffisamment de ressources pour régler à temps leur loyer ou crédit logement et leurs factures. Ce groupe comprend également les personnes qui ne peuvent pas se permettre de prendre une semaine de vacances en dehors de leur domicile, de s’acheter une voiture, un téléviseur et un téléphone portable.
- vivant dans des ménages à très faible intensité de travail - 52 millions de personnes. Il s’agit des ménages où les adultes âgés de 18 à 59 ans, à l’exception des étudiants, avaient utilisé moins de 20 % de leur potentiel total de travail au cours de l'année passée.
D’après ces critères, c’est en Bulgarie que la situation est la plus difficile. Elle est suivie de la Roumanie, la Lettonie, la Grèce et la Lituanie.
Ce sont les Pays-Bas, la République Tchèque et la Finlande qui luttent le plus efficacement contre la pauvreté.
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