Comment l’URSS et les États-Unis ont failli déclencher une Troisième Guerre mondiale

MPI/Getty Images
Le 27 octobre 1962, date qui entrera dans l’histoire comme le Samedi noir, le monde s’est retrouvé à un pas de l’Apocalypse nucléaire. L’URSS a alors abattu dans le ciel de Cuba un avion de reconnaissance américain. Le pilote de cet U-2 a péri.

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Cet événement est devenu l’apogée de la Crise des missiles de Cuba, opposant l’URSS et les États-Unis. Le conflit a été déclenché par le déploiement par les Soviétiques sur l’« île de la liberté » de missiles de moyenne portée R-12, capables d’atteindre Washington.

Moscou a ainsi riposté à l’installation de missiles américains PGM-19 Jupiter en Turquie. Selon les évaluations du ministre soviétique de la Défense, Rodion Malinovski, 10 minutes leur auraient suffi pour atteindre la capitale de l’URSS.

Le 22 octobre a débuté le blocus maritime de Cuba. Des avions espions américains survolaient sans cesse l’île, sans que les dispositifs antiaériens soviétiques ne les visent.

Lorsqu’un avion a été abattu le 27 octobre, la situation a dérapé. Les conseillers du président Kennedy lui ont alors proposé d’entamer une intervention à Cuba et de porter une frappe sur les troupes russes installées sur place.

Le leader cubain Fidel Castro a, pour sa part, exhorté Nikita Khrouchtchev à porter une frappe sur les États-Unis. Cependant, les leaders des deux superpuissances ont fini par opter pour des négociations.

Des pourparlers intenses ont donné leurs fruits. Les Soviétiques ont accepté de retirer leurs armements défensifs de l’île et les Américains ont promis de retirer leurs Jupiter de Turquie et garanti la sécurité de Cuba.

En janvier 1963, la crise des missiles de Cuba a été retirée de l’ordre du jour du Conseil de sécurité de l’ONU suite à la requête présentée par les deux parties.

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