Un garçon enroule des fils pour la fabrication de bandes de calicot. Gouvernorat de Riazan, village de Alekseïev, 1913.
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L'un des artisanats les plus populaires était la fabrication de cuillères en bois. D'ailleurs, elles ne servaient pas seulement de couverts, mais aussi d’instruments de musique. Sur la photo – des artisans de Nijni Novgorod, en 1897.
Maxime Dmitriev/MAMM/MDFLa ville de Pavlovo, dans la région de Nijni Novgorod, était célèbre pour ses maîtres du métal. Ils fabriquaient des serrures, des couteaux et des plateaux, comme sur cette photo des années 1900.
Musée historique de PavlovoDans les endroits où les terres étaient infructueuses, les paysans passaient de plus en plus de l'agriculture à l'artisanat, qui était tout simplement plus rentable et demandait moins d'efforts. Sur cette photo, des jeunes femmes de Zenigorod travaillent sur des machines à tricoter, en 1918.
MAMM/MDFCes cordonniers travaillant dans la rue avec des matériaux et des outils simplifiés étaient appelés « cordonniers froids ». Cette expression s'appliquait aussi aux personnes qui n’étaient pas très douées pour le travail. Photo de Kimry, dans la région de Tver, années 1920.
Leonid Chokine/MAMM/MDFUn cordonnier sérieux avec un atelier personnel ressemblait à cela (photo des années 1930).
Leonid Chokine/MAMM/MDFLes plus privilégiés disposaient d’assistants. Trouver un emploi chez un artisan était une chance pour les enfants de familles pauvres, qui s’accrochaient alors du mieux qu’ils pouvaient à ce travail. 1930.
Leonid Chokine/MAMM/MDFLire aussi : Torjok, chez les brodeurs d’or des tsars et des Soviets
Un autre artisanat populaire était la fabrication de valenki, des bottes en feutre qui étaient des plus prisées lors des gelées russes. Sur la photo – la première étape, la préparation du feutre. 1930.
Leonid Chokine/MAMM/MDFL'étape la plus importante est le « feutrage » des futures bottes. De cette façon, l'artisan pétrit l’ébauche, la prépare pour la forme et la texture futures.
Leonid Chokine/MAMM/MDFL’étape finale est le façonnage à la pierre ponce.
Leonid Chokine/MAMM/MDFAucun bazar russe ne pourrait se passer de produits à abse d'écorce de bouleau ou de saule. Les plus célèbres de ces objets sont certainement les lapti, souliers d’écorce tressée, mais ils sont aujourd’hui peu utilisés, tandis que les paniers sont toujours très populaires. Années 30.
MAMM/MDFEn URSS, de nombreux artisanats ont progressivement adopté un caractère industriel, et pourtant les artisans de certains villages ont subsisté encore longtemps. La photo montre un paysan qui fabrique des manteaux en peau de mouton pour l'armée soviétique, en 1941.
Sergueï Korchounov/MAMM/MDFEn suivant ce lien, retrouvez notre grand guide de l’artisanat russe.
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