Saviez-vous qu’un sultan d’Oman avait dans son harem six femmes nées dans l’Empire russe? 

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Portrait contemporain de Saïd ben Sultan al-Busaïd

Salle Marine du Peabody Museum de Salem

Dans son pays d’adoption, elle rédigea la première autobiographie au monde d’une femme arabe ayant appartenu à l’élite de son pays.

Emily Ruete

Domaine public

Dans ses Mémoires d’une Princesse Arabe, elle raconta comment elle avait appris seule à lire et à écrire, était devenue la secrétaire de son frère le sultan, fut contrainte de quitter son pays parce qu’elle était tombée enceinte d’un Allemand.

Sergueï Kisselev/Agence Moskva

Sa mère était Tcherkesse, née dans l’Empire russe. D’une très grande beauté, elle avait été très jeune enlevée à son père, un fermier. On sait que le sultan Sayyid Saïd avait soixante-quinze femmes dans son harem, dont six Tcherkesses originaires du Caucase russe.

Sergueï Kisselev/Agence Moskva

Des bijoux ayant appartenu à la princesse Sayyida Salme, des armes, des costumes traditionnaux et d’autres trésors du sultanat d’Oman sont présentés à l’exposition Les Trésors en Argent d’Oman que l’on peut voir aux Musées du Kremlin jusqu’au 29 septembre 2024.

Musées du Kremlin de Moscou

Dans cet autre article, apprenez-en plus sur les Aïnous, peuple mystérieux dont l’existence est niée.

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