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Leningrad dans les années 1920
Domaine publicLes criminels possédaient de nombreux repaires disséminés dans la ville et avaient placé leurs hommes au sein de la police. L’épicentre de leur activité était le quartier le plus « chaud » de Leningrad : Ligovka. On y trouvait une gare, un marché aux puces où l’on vendait les fruits des larcins et de nombreux repaires où vivaient des membres de la pègre.
Ligovka relevait du 11e bureau de police, dont Onouchonok avait été nommée chef.
Onouchonok à la tête du département de police du district de Kinguisepp de Leningrad, 1928
ArchivesPour rétablir l’ordre, elle a opté pour des tactiques d’infiltration. La nuit, Onouchonok pénétrait dans les repaires déguisée en mendiante et récoltait des informations sur les malfrats. Le jour, elle planifiait les opérations.
Rapidement, son unité est devenue la plus efficace de Léningrad et Ligovka s’est transformée en un quartier ouvrier sans histoires.
Détachement de jeunes pionniers. Paulina Onouchonok photographiée au centre
Musée d'histoire et de traditions locales de KinguiseppEn passant, c’est à l’initiative d’Onouchonok que les premiers refuges pour enfants du pays ont été ouvertes dans le cadre du 11e bureau. La policière s’est personnellement impliquée dans la rééducation des enfants des rues afin d’en faire des citoyens respectables.
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