Crédit : Maria Tchobanov
Au Salon international de l'aéronautique et de l'espace se déroulant actuellement au Bourget, la France et la Russie se sont accordées sur une coopération visant à améliorer les caractéristiques écologiques et économiques des propulseurs d'avions qui pourraient sortir d'usine d'ici une quinzaine d'années.
Un mémorandum de coopération scellant l'accord réunissant le Centre français de recherche aérospatiale ONERA et l'Institut central de construction des moteurs d'avions (TsIAM) de Moscou a été signé mercredi au Salon du Bourget. Cette collaboration ouvre de nombreuses perspectives dans l'amélioration des caractéristiques écologiques et économiques de l'aviation civile. En effet, les deux parties ont pour ambition de mener des recherches conjointes dans le but d'obtenir un gain d'efficacité au niveau de la consommation de carburant et de la réduction des rejets.
Selon Mikhaïl Gordine, directeur du TsIAM interrogé par l'agence d'information TASS, cette entraide sera bénéfique tant pour l'Europe, qui pourra tirer avantage de certaines avancées technologiques russes, que pour la Russie, qui profitera de cette expérience étrangère pour soutenir le développement de son industrie.
« Nous avons obtenu des résultats précis, qui pourraient les aider dans ce domaine, par exemple au niveau des turbines, des compresseurs ou d'autres composants de moteur, mais aussi en ce qui concerne la modélisation mathématique, a-t-il précisé à TASS. On ne peut pas être en avance à tous les niveaux, un échange mutuel est nécessaire, il ne faut pas se replier sur soi. Si nous ne traitons pas de ce genre de choses avec les Américains, les Français et les Allemands, alors nous ne recevrons pas cette information qui pourrait nous aider à créer certaines techniques au niveau national ».
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