L’Eglise orthodoxe russe a désormais sa messagerie

Au monastère Laure des Grottes de Kiev, en Ukraine.

Au monastère Laure des Grottes de Kiev, en Ukraine.

Sergey Pyatakov/RIA Novosti

Les créateurs du le réseau social Elitsy (« ceux qui sont au nombre qu’ils sont » en slavon ecclésiastique) ont annoncé, le 27 juillet, le lancement prochain d’une messagerie pour les fidèles. Ils estiment que les paroissiens ont besoin d’un système leur permettant d’être constamment en contact avec l’Eglise. Le nombre d’utilisateurs potentiels est estimé à 7 à 10 millions de personnes. L’application devrait être lancée dès cet automne.

« La messagerie, comme le réseau social, sont des fragments d’une plateforme de communication unifiée de l’Eglise orthodoxe russe. Elle vise à assurer aux croyants un contact continu avec l’Eglise, notamment avec la paroisse et le diocèse. Certains prêtres disposeront de droits étendus : ils pourront rapidement envoyer des informations aux abonnés. Par exemple, le supérieur pourra envoyer des nouvelles à tous les paroissiens abonnés, il en sera de même avec le diocèse et le patriarcat », explique Ivan Sousline, directeur de développement du réseau Elitsy.

L’Eglise orthodoxe russe s’abstient, pour le moment, de tout commentaire. Vakhtang Kipchidze, vice-président du département synodal de communication entre l’Eglise et la société et la presse, a seulement souligné, dans un entretien avec RBTH, que la messagerie était un projet privé, bien que soutenu par l’Eglise.

Le réseau social Elitsy a démarré en mai 2014 avec la bénédiction du Patriarche de Moscou et de toute la Russie Cyrille. Les organisateurs indiquent que le projet vise à réunir les orthodoxes et à développer et renforcer la vie paroissiale. Le réseau social aide les paroissiens à mieux se connaître et facilite l’organisation des activités paroissiales (organisation des événements, échange d’informations) pour les prêtres. Actuellement, il compte quelque 17 000 paroisses et près de 100 000 abonnés, dont un millier de prêtres. 

Dans le cadre d'une utilisation des contenus de Russia Beyond, la mention des sources est obligatoire.

Ce site utilise des cookies. Cliquez ici pour en savoir plus.

Accepter les cookies