L’enquête a satisfait la requête des avocats de Svetlana Davydova, femme au foyer accusée de haute trahison, qui appelaient à réviser la mesure de coercition appliquée à l’encontre de leur cliente. La « cuisinière de Smolensk » a été placée en détention provisoire le 22 janvier dernier. Les avocats de l’intéressée n’excluent pas que l’allégement de la peine soit étroitement lié à la résonance que l’affaire a eue dans la société russe. En quelques heures, 40 000 personnes ont signé la pétition exigeant la libération de Mme Davydova.
Le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov, avait antérieurement déclaré que la pétition serait examinée dès que les autorités l’auraient reçue.
L’affaire a en outre suscité une réaction du délégué du président russe aux droits des enfants, Pavel Astakhov, qui a également adressé une demande de mise en liberté de Mme Davydova. « La mesure de coercition appliquée à l’encontre de l’accusée Davydova, mère d’une famille nombreuse, doit être révisée », a écrit l’ombudsman sur son compte Twitter, ajoutant que la gravité de l’acte commis ne justifiait pas, à elle seule, la détention d’une mère de plusieurs enfants.
Svetlana Davydova est inculpée de haute trahison pour avoir communiqué à l’ambassade d’Ukraine en Russie des informations sur l’éventuel envoi de troupes russes à Donetsk. Elle encourt jusqu’à 20 ans de prison ferme.
L’avocat commis d’office de Mme Davydova, Andreï Stebenev, a annoncé aux médias que les accusations portées contre sa cliente n’étaient pas dénuées de fondements. Svetlana Davydova est passée aux aveux par la suite. Toutefois, elle est revenue lundi sur ses aveux et a renoncé aux services de l’avocat Stebenev.
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