Les autorités de la capitale ont reconnu le statut de moyen de transport public aux taxis, et les autoriseront à partir du 1er septembre à utiliser les voies réservées aux autobus et aux trolleys. Seuls les conducteurs officiellement enregistrés – tels que les voitures jaunes, qui possèdent une licence, un taximètre, des capteurs GLONASS et des plaques d’immatriculation jaunes – auront le privilège d’utiliser ces routes dans la capitale.
Avant, le marché des taxis à Moscou se composait principalement de conducteurs illégaux, mais cette sphère a ensuite été réglementée par l’adoption d’une loi spéciale. Cependant on ne peut pas dire que les taxis clandestins aient quitté les routes de Moscou. Maintenant que les taxis légaux seront autorisés à utiliser les voies réservées au transport en commun, les conducteurs ont une motivation supplémentaire pour sortir de l’ombre.
Le fait est que dans la ville, malgré les efforts des autorités, la circulation reste compliquée, et chaque jour se forment des kilomètres de bouchons. Pour les taxis, rouler sur les voies habituelles signifiaient perdre beaucoup de temps et d’argent pour les courts trajets.
En outre, 460 places de parking pour les taxis légaux seront mises en places (parmi lesquelles 100 au cœur de l’anneau des boulevards [centre de Moscou, nldr]) : seuls les taxis pourront s’y garer, et les automobilistes ordinaires paieront de grosses amendes pour stationnement illégal (3 000 roubles, environ 70 euros).
Les taxis légaux devront être équipés de taximètres, de capteurs GLONASS et de plaques d’immatriculation jaunes. Les voitures devront être peintes en jaune. Plus tard, les autorités de la capitale envisagent d’imposer un tarif unique pour le transport des passagers.
Source utilisée : Kommersant
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