On prévoit que d'ici 2020, on mettra en service 460 gigawatts de capacités de production dans le monde. Parmi les 20 premiers pays leaders dans la production de gaz naturel, 15 ont d'importants programmes de développement de l'énergie nucléaire, estiment les experts participants à la session « Suppression des obstacles à la stabilité des livraison dans le secteur de l'énergie » du SPIEF - 2013. Il y a deux raisons à cela. Tout d'abord, les réserves d'uranium dureront 100 à 150 ans. Deuxièmement, contrairement au pétrole et au gaz, une centrale nucléaire pollue très peu, bien sûr, si la sécurité est assurée et que l'on ne répète pas les erreurs de Fukushima.
« Il est clair que dans les endroits où le gaz de schiste coûtera 30-50 dollars le mètre cube, et non 100 dollars, personne ne va construire des centrales nucléaires, tout comme avant on ne construisait pas de centrales nucléaires près des gisements de charbon », a ajouté M. Kirienko. Le responsable a noté que l'énergie nucléaire garantissait non seulement la stabilité des prix des carburants sur 60 ans, mais réalisait également une importante contribution à l'avenir du pays en créant des emplois.
« Dans les années 1990, on pensait que les prix du pétrole ne dépasseraient pas 20 dollars le baril, et il y a quelques années, lors de ce même forum, on disait que les prix ne tomberaient pas en dessous de 150 dollars le baril, cite M. Kirienko comme exemple de l'instabilité des prix des hydrocarbures. Par conséquent, nous croyons que 25-30% est une part optimale pour l'énergie nucléaire dans le monde ».
Lisez plus sur le 17eme Forum économique international de Saint-Pétersbourg
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