Quelles-sont les marques qui ont la meilleure réputation en Russie?

 Usine de Volkswagen dans la région de Kalouga.

Usine de Volkswagen dans la région de Kalouga.

TASS
Un récent sondage a révélé quelles sociétés russes et étrangères jouissent de la meilleure image auprès du consommateur russe. C’est le constructeur automobile allemand Volkswagen qui arrive en tête du palmarès.

L’allemand Volkswagen, le suisse Rolex et le japonais Canon bénéficient de la meilleure réputation de toutes les compagnies internationales opérant en Russie, révèlent les résultats d’une étude réalisée par la société de conseil russe EmCo, conjointement avec Reputation Institute.

En ce qui concerne les marques russes, leur statut semble être moins élevé que celui de leurs concurrents étrangers, à en croire les résultats de l’étude : si l’indice de confiance de Volkswagen en Russie, sur une échelle allant de 0 à 100, est de 87,6 points, Yandex, la société russe la mieux placée dans le classement, n’en recueille que 84,8 points.

Outre le géant russe de la recherche Web, la compagnie aérienne Aeroflot, la banque Sberbank, le détaillant d'électronique M Video et S7 Airlines arrivent dans le peloton de tête des marques nationales les plus réputées en Russie.

« Les résultats de notre étude montrent qu'en Russie, ainsi que dans le monde entier, il existe une relation étroite entre la réputation de l'entreprise et sa performance financière, explique Cees Van Riel, cofondateur de Reputation Institute et professeur à l'Université Erasmus. Les entreprises jouissant d’une de bonne réputation ont un avantage concurrentiel sérieux en termes d'attrait des acheteurs, des employés qualifiés et des investisseurs ».

Les principaux facteurs qui influent sur la réputation des entreprises opérant en Russie sont la qualité des produits et des services proposés par une société, la gouvernance d'entreprise, l'innovation et la responsabilité sociale. Aujourd'hui, la perception d’une compagnie n'a pas seulement un impact sur la façon dont elle est vue par les médias, mais aussi sur la valeur globale de ses affaires, estime Pavel Kim, partenaire de la société de conseil EmCo.

 
 

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