Un nouvel accord relance la coopération entre Dijon et Volgograd

Le chanoine Kir en compagnie de Nikita Khroutchev à la Place Rouge, le 9 septembre 1964. Source : service de presse

Le chanoine Kir en compagnie de Nikita Khroutchev à la Place Rouge, le 9 septembre 1964. Source : service de presse

Lundi 17 décembre, les maires de Dijon et de Volgograd ont signé une Convention de coopération entre les deux villes, jusqu'en 2017. La protection sociale des personnes âgées et la coopération pour une alimentation saine sont leurs principaux objectifs.

L'histoire des relations entre Dijon et Volgograd (Stalingrad à l'époque), premières villes jumelées dans l'histoire de la coopération décentralisée franco-russe, commence en 1958. Au beau milieu de la guerre froide, le chanoine Félix Kir, maire de Dijon de l'après-guerre, et l'un des pionniers du mouvement de jumelage des villes, décide de se rapprocher de la Russie.

Depuis, les échanges culturels et touristiques dans le cadre du jumelage ont perdu leurs enjeux d'antan. Ces deux dernières années, l'approche des relations a basculé du côté de la coopération universitaire, culturelle et économique, avec l'objectif commun de contribuer à l'attrait territorial des deux villes.

L'un des objectifs fixés à court terme consiste à rassembler les compétences de l'Université de Volgograd, de l'Institut national supérieur des sciences agronomiques, de l'alimentation et de l'environnement AgroSup Dijon et du Pôle de compétitivité Vitagora pour procéder à des recherches autour de la question Goût-Nutrition-Santé. 

De plus, les spécialistes français comptent enseigner à leurs collègues comment construire des relations durables entre les producteurs locaux et les sociétés de grande distribution, sur fond d'ouverture d'un hypermarché Auchan à Volgograd.

Les autorités de Dijon prêtent beaucoup d'attention à la mobilité des jeunes et pensent que les voyages en Russie ouvrent aux jeunes Dijonnais de nouveaux horizons, en changeant leur vision du monde. Un autre axe important est celui de la collaboration entre les acteurs de la société civile et les associations. D'après Philippe Sartori, Directeur des Relations Internationales de la ville de Dijon, la région de Volgograd est un exemple de cohabitation paisible et constructive de groupes ethniques, de religions et de cultures différents. La France, elle aussi, a des choses à apprendre.

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