Source : service de presse
L’auteur retourne 200 ans en arrière sur les pas de ses compatriotes, emportés bien malgré eux dans la campagne de Moscou de Napoléon. La colonie française, existante depuis la seconde moitié de XVIIIe siècle, est au moment de la guerre une colonie étrangère active et possède depuis 1789 une paroisse catholique. Ces événements ont profondément marqués les membres de la colonie, vivant jusqu’à là paisiblement dans cette grande cité d’affaires.
En décrivant l’épopée napoléonienne de 1812, les auteurs se sont toujours appuyé sur les témoignages des soldats et des officiers de la Grande Armée. Sophie Hasquenoph préfère nous faire découvrir le point de vue de la colonie française de Moscou, en privilégiant quatre témoins: un ecclésiastique, deux artistes de théâtre et un aristocrate lancé dans les affaires.
Ils ont laissé des témoignages écrits et peu connus sur la période napoléonienne de Moscou depuis l’arrivée en septembre 1812 de l’Empereur des Français jusqu’à la fameuse retraite de la Russie, en passant par l’incendie de la ville et l’occupation de Napoléon.
Ces quatre civils ont raconté les faits tels qu’ils les ont vu, resenti et subi, car il se sont trouvés aux premières loges des évènements. Nous apprenons entre autre que le curé de la paroisse St-Louis des Français se mobilise avec une énergie extraordinaire face à l’incendie de Moscou et au pillage de la ville, à tel point, que le seul quartier sauvé des flammes est le quartier français.
Tous ces témoins offrent une vision originale, profondément humaine, sensible, et complètent ainsi le récit militaire si souvent rapporté.
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