Le Français David Balula a invité les Moscovites à apprécier le temps

Crédit photo : Ricardo Marquina Montañana

Crédit photo : Ricardo Marquina Montañana

Le temps peut se mesurer non seulement en heures, minutes et secondes, mais aussi en « gens ». Samedi dernier, le 21 juillet, la réalisation de l'artiste et musicien français David Balula « La marche infinie du temps » était présentée à la Place de la fontaine au Parc Gorki.

Le mieux était d'observer sa réalisation depuis la terrasse du parc, de là on voyait que les denseurs formaient les contours d'un horloge mécanique. Soixante danseurs imitaient la marche des aiguilles des horloges. La performance de chacun ne durait qu'une seconde, donnant ainsi l'impression d'un mouvement continu.

L'artiste français se tenait à l'écart des caméras. Le chorégraphe Biba Bell, également présent à la représentation, nous a dit qu'il était très content que tout se fasse. « Nous avons réussi à faire tout ce que nous avions prévu. À en juger par la réaction du public, nous avons pu lui apporter ce qu'il voulait ».


Effectivement, l'événement a attiré un public nombreux, qui pendant une heure sans interruption a suivi ce qui se passait. L'un des spectateurs, Edoardo Asquini, italien, a partagé ses impressions : « Je pense que c'est le véritable art moderne. Cette représentation nous force à réfléchir au temps que nous gaspillons ».

David Balulatravaille avec de nombreux médias, y compris l'audio-visuel, il dessine et crée des spectacles. Dans ses expérimentations visuelles, basées sur l'expérience du travail avec la musique électro-acoustique, il explore des sujets tels que les coïncidences fortuites, découlant spontanément des forme spatiales et de la marche du temps. On peut regarder et écouter son oeuvre au Centre Pompidou et au Musée d'Art Moderne à Paris, dans lequartier des musées de Vienne, au Musée d'Art Moderne de Kyoto, au Musée d'art contemporain de Miami Nord, au Total Museum à Séoul et dans d'autres endroits de la planète.

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