Les animaux devront également être mis en quarantaine dans l’un des pays européens non contaminés et passer deux tests de diagnostique. Crédit photo : Itar-Tass
C’était le thème principal de l’entretien officiel qui s’est tenu à Bruxelles entre le chef de Rosselkhoznadzor Sergueï Dankvert et Ladislav Miko, le directeur général adjoint de la DG SANCO (Commission européenne à la santé et aux consommateurs).
L’embargo sur les animaux vivants européens, afin d’enrayer la propagation du virus de Schmallenberg, était en vigueur en Russie depuis le 20 mars 2012. Ainsi que, depuis le 16 mars, l’interdiction du transit sur le territoire des animaux en provenance de Grande-Bretagne, France, Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Italie et Luxembourg.
Selon le Rosselkhoznadzor, comme aucun cas de la maladie n’a été observé en Italie, en Espagne, en Belgique et au Luxembourg ces deux derniers mois, Dankvert envisage une levée de l’embargo, si l’OIE (Office international des épizooties) confirme l’absence de cas « récents » dans ces pays. Après quoi le Rosselkhoznadzor effectuera une régionalisation (une séparation de ces pays selon les régions en fonction du niveau de risque) et autorisera l’importation et le transit sur le territoire russe de bovins et ovins et de leur matériel génétique depuis les régions non contaminées.
Pour ce qui est de la France et des Pays-Bas, cette levée pourrait être possible à condition d’obtenir des attestations complémentaires aux certificats vétérinaires. Les animaux devront également être mis en quarantaine dans l’un des pays européens non contaminés et passer deux tests de diagnostique (au 7ème et au 21ème jour de quarantaine). Toutefois, l’importation de génisses restera interdite.
« Par ailleurs, le Rosselkhoznadzor tient à ce que les autres restrictions, en plus de celles concernant l’encéphalopatie spongieuse bovine restent en vigueur jusqu’à amélioration de la situation en Grande-Bretagne et en Allemagne, compte tenu de l’absence de contrôle de la part des services vétérinaires nationaux qui n’ont pas sû prévenir la propagation du virus de Schmallenberg dans les élevages sur leur territoire », peut-on lire dans le communiqué.
Il a été également question de la mise à jour de la liste des sociétés européennes voulant exporter des produits animaux vers la Russie et d’autres pays de l’Union douanière. Sergueï Dankvert a, par ailleurs, trouvé trop longs les délais de vérification de ces sociétés : un an et demi fixés par la Commission européenne.
«Les conséquences des restrictions temporaires sur l’importation des porcins vivants en provenance d’Europe, instaurées suite à de nombreuses infractions à la législation russe et internationale ont aussi été examinées avec attention. Les mesures proposées par la Commission européenne ne répondant pas aux attentes, le commerce de porcins vivants ne sera pas renouvellé», pour le moment a commenté le Rosselkhoznadzor.
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