Crédit photo : Photoxpress
Le choix de la stabilité
Tatiana Makarova
SLON.RU
On ne peut pas dire que Hollande soit un leader charismatique, même en forçant le trait : lors du débat avec Sarkozy, il faisait plus penser à un instituteur qui sermonne un mauvais garnement. Sarkozy s’énervait, Hollande n’était pas convaincant mais restait calme. La plupart des Français semblent préférer un Hollande équilibré et un peu ennuyeux, à un Sarkozy brusque et furieusement actif. Hollande est comme un parent attentif qui ne promet peut-être pas des montagnes d’or, mais du moins la certitude du lendemain. Le socialiste a trouvé un équilibre entre ce que voulaient entendre les électeurs et la réalité objective.
On reste amis
Alexexei Tarkahnov
Kommersant
La France, après avoir célébré ou pleuré la victoire du candidat socialiste, s’est tue, effrayée, parce que tout le monde comprend qu’avec le départ de Sarkozy les problèmes ne disparaîtront pas, voire s’aggraveront. Sarkozy a tout mis en œuvre pour se réconcilier avec son adversaire. Son discours d’adieu et l’invitation adressée à Hollande pour les cérémonies du 8 mai témoignent de sa volonté d’un transfert du pouvoir en douceur. En France, il est normal de ne pas achever un adversaire qui a perdu dans un duel honnête, mais d’utiliser plutôt son savoir-faire. C’est d’autant plus vrai de Hollande, connu pour sa capacité à trouver des compromis.
Épouse ou compagne ?
Zakhar Radov
Komsomolskaya Pravda
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