Crédits photo : Dimitri de Kochko
La préservation du lac Baïkal, véritable « trésor de l'humanité », et les premiers résultats scientifiques acquis grâce à trois années de plongées dans le lac le plus profond du monde, ont mis en évidence d'intéressantes pistes de développement et de protection dynamique de l'environnement le 24 avril dernier au siège de l'Unesco à Paris.
Des « fuites » de pétrole venant du fond du lac et décelées par les sous-marins auraient dû en revanche polluer les eaux car ces résurgences de pétrole sont estimées à quelque 4 tonnes pas an. Les scientifiques ont découvert qu'il n'en était rien grâce à l'action de micro-organismes qui « dévorent » le pétrole... Les recherches sont en cours pour mieux comprendre comment fonctionnent ces micro-organismes en vue de leur éventuelle utilisation contre les marées noires ailleurs dans le monde.
D'autres richesses gisent aussi au fond du lac, selon certains témoignages : l'or de la banque de Russie que transportait un train durant la guerre civile et qui s'est retrouvé au fond du lac. personne ne l'aurait trouvé depuis, même pas les sous-marins Mir, affirment les responsables des plongées.
Dans le cadre d'une utilisation des contenus de Russia Beyond, la mention des sources est obligatoire.
Abonnez-vous
gratuitement à notre newsletter!
Recevez le meilleur de nos publications directement dans votre messagerie.