Un jeune Russe plein d'avenir

Crédits photo : Ioulia Zvereva

Crédits photo : Ioulia Zvereva

Chaque année, le nombre d’étudiants russes inscrits dans les Grandes Écoles françaises augmente. En 2011, cinq étudiants venus de Sibérie ont rejoint les rangs de Télécom ParisTech. Parmi eux, Sacha Gouschine a déjà des idées et des projets plein la tête.

Depuis la primaire, Sacha savait qu’il deviendrait informaticien développeur. Il a remporté de nombreux concours municipaux et a été invité dans l’une des meilleures écoles scientifiques de Russie. A 16 ans, il a quitté son village natal pour rejoindre le centre scientifique de Sibérie. Deux ans durant, il y a enseigné les mathématiques à des élèves qui, comme lui, ont décidé d’aller étudier loin de chez eux. A 21 ans, Sacha avait déjà effectué un stage aux Etats-Unis, d’obtenir son diplôme dans la meilleure université scientifique de Russie et de passer le concours d’entrée à Télécom ParisTech.

« Pour intégrer la meilleure École d’ingénieurs de France, j’ai passé plusieurs tests en informatique, physique et mathématique. Puis, j’ai envoyé un dossier pour obtenir une bourse. A Télécom ParisTech, il y en a de plusieurs types : celles financées par les anciens élèves de l’École et les bourses d’État. J’étais l’un des seuls à avoir celle d’un ancien élève ».

Sacha est un jeune homme positif et souriant et, bien que les études lui prennent beaucoup de temps, comme ses camarades, il est loin de faire l’impasse sur les soirées, les balades dans Paris et autres distractions. Avant même de venir à Paris, il avait déjà l’idée d’un gadget qui faciliterait le quotidien. Et en vérifiant bien, il s’est aperçu qu’il n’existait pas d’équivalent sur le marché. Il a donc édité une brochure descriptive en plusieurs langues de son produit et de l’intérêt financier qu’il représente. « Je travaille sur une petite nouveauté que je vais présenter à mon sponsor, explique-t-il. Malheureusement, je ne peux pas encore dévoiler ce que c’est. Mais je pense qu’il se vendra bien ».

Avant d’intégrer Télécom ParisTech, Sacha ne savait pas parler français. En six mois, il a non seulement appris, mais a été en relation constante avec des employeurs potentiels et il a même écrit lui-même le livret technique de son invention en utilisant une terminologie tout à fait appropriée. « A mon arrivée, je ne parlais quasiment pas français, mais j’avais un bon anglais, ce qui m’a permis d’établir le dialogue. En Russie, en Sibérie, on observe de plus en plus de filiales de sociétés internationales, y compris françaises. C’est un atout pour un jeune ingénieur russe d’avoir étudié dans un École française, cela facilite la communication : on comprend mieux la mentalité. Je suis venu à Paris pour devenir ingénieur et travailler au niveau international pour de grosses entreprises. Les Grandes Écoles françaises sont les meilleures au monde ».

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