La Sibérie, une destination originale et en immersion totale

Crédits photo : Arnaud Finistre

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Si Moscou et Saint-Pétersbourg sont les deux villes russes qui attirent chaque année le plus grand nombre d’étudiants français, il est des destinations auxquelles on ne pense guère. Tioumen, en Sibérie occidentale, est de celles-là, bien qu’elle présente de sérieux atouts pour qui veut s’initier à la culture russe en immersion totale. Léo et Pierre-Yves, respectivement étudiants à Sciences-Po et à l’École de ­management de Strasbourg, ont fait ce choix. En échange pour un an à l’université d’État de Tioumen, les deux Alsaciens ne tarissent pas d’éloges sur leur nouvel environnement, dont ils vantent « l’accueil chaleureux de la population » et « la qualité des infrastructures universitaires » .

guide pour les étudiants

Le Centre de Russie pour la science et la culture a publié en octobre 2010, en collaboration avec le groupe L’Étudiant, le guide Étudier en Russie . L’ouvrage présente les diverses possibilités qu’ont les étudiants français de faire leurs études en Russie, en leur fournissant un certain nombre d’informations pratiques, mais aussi de témoignages. Ce guide fait suite au premier volume, Pourquoi apprendre le russe ? (CRSC – L’Étudiant, Paris, 2007). Il est disponible partout en librairie.


« On nous chouchoute lorsqu’on est français à Tioumen  » , sourit Léo. Le jeune homme avait le choix entre Moscou, Saint-Pétersbourg et Tioumen : il a choisi la Sibérie pour découvrir la véritable âme russe et ne regrette rien. Avec ses 600 000 habitants, Tioumen est « une ville moderne dont le niveau de vie rivalise avec Saint-Pétersbourg ». Et « dans la mesure où l’on est très peu de Français ici, tout le monde nous aide » , ajoute Léo, qui espère débuter sa carrière en Russie, pour quelques années au moins.


Pierre-Yves est tout aussi satisfait de son choix. « Ici, on est logé en résidence étudiante avec des Russes , explique-t-il. Je ne parlais pas russe avant de venir, ça a été un peu difficile au début, mais j’ai rapidement progressé. Après quelques mois à Tioumen, je parle aussi bien le russe que l’allemand, qui était ma seconde langue ».

Des stages sous forme de volontariat

Le principe du stage est moins répandu en Russie qu’en France, surtout celui du stage rémunéré, quelle que soit sa durée. Les stages se font sur la base du volontariat. Pour Sarah, 25 ans, étudiante à Moscou, « la contrepartie, c’est qu’il y a moins de pression que lors d’un stage rémunéré ». Quand Sarah ne suit pas les cours de l’université de l’Amitié des peuples, elle travaille à la rédaction de nouvelles sur le site Internet de Memorial, une organisation non gouvernementale (ONG) russe de défense des droits de l’homme. « Ma principale tâche relève de la traduction pour le site anglais. J’ai choisi de postuler à Memorial qui reste la première organisation de défense des droits de l’homme dans le pays. De plus, son travail est en lien avec la Cour européenne des droits de l’homme de Strasbourg, dont le travail et le fonctionnement me passionnent ».

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